Crédits photo : YouTube
Les années passent et Zamdane ne cesse de monter en puissance. Le rappeur marocain, qui a déjà intégré les coups de coeur de la rédaction avec « 1,2,3,4 », a connu un très beau succès populaire et critique l’année dernière avec son premier album, nommé « Couleur de ma peine », sur lequel on pouvait retrouver des pointures de la scène française telles que Dinos, Jazzy Bazz et Soso Maness. Aujourd’hui, l’artiste de 25 ans continue de battre le fer tant qu’il est chaud. Et bien lui en a pris au vu de la qualité des dernières propositions artistiques faites à ses fans. Depuis février, le jeune artiste dévoile au fur et à mesure la troisième saison de sa série de freestyles intitulée « Affamé ». Un concept lancé il y a quatre ans toujours aussi pertinent, qui lui a permis de gagner en notoriété et de collaborer avec des artistes comme Soprano sur « Superman n’existe pas ».

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« J’voulais rien à part le monde »

Le dernier de ses morceaux, 18ème de la sorte et le sixième de cette année 2023, est baptisé « Ma réalité » et vient de paraître cette semaine. On y retrouve tous les ingrédients qui contribuent à la réussite du rappeur, à savoir de la mélodie, des textes léchés, des refrains bien entêtants et une bonne dose de mélancolie. Sur une production que l’on doit à Daiki & Skary, celui que l’on surnomme le Z se livre pleinement et partage ses interrogations existentielles. « J’ai des rêves, des soucis je crois / Joue avec le feu mais les anges me voient / J’ouvre les yeux j’comprends pas pourquoi dans les mains j’ai la tête du roi », chante-t-il en se mettant à nu.

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Cette sortie est accompagnée d’un clip sur YouTube, réalisé par Léo Joubert. Zamdane, avec son crew, se met sobrement en scène face caméra dans ce support visuel aux différents décors. Dont certains, sublimes, en bord de mer lors du crépuscule. « Eux ils ont bousillé mes espoirs, ils ont réveillé un monstre / J’me suis toujours contenté d’peu, j’voulais rien à part le monde » livre-t-il en guise d’outro. Mais nul doute qu’avec son niveau actuel, sa polyvalence et son sens de la mélodie, l’avenir lui appartient.

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