Ses exploits en demi-fond l’avaient rendu populaire en France. La star de l’athlétisme français dans les années 1960, Michel Jazy, est décédé à l’âge de 87 ans, a annoncé, ce jeudi 1ᵉʳ février, la Fédération française d’athlétisme, confirmant une information du journal l’Équipe.
Le sportif a été l’auteur de nombreux records : neuf records du monde, 18 d’Europe et 49 de France. Véritable star de l’athlétisme français, Michel Jazy n’a pourtant jamais réussi à décrocher l’or olympique.
Né en 1936 dans une famille de mineurs polonais d’Oignies, près de Lille, Michel Jazy excelle en football. Enfant, il court pieds nus, excepté lors de sa première course officielle, à dix ans, qu’il accomplit en sabots, au milieu des adultes, pour terminer avec les honneurs.
À 17 ans, il devient champion de France cadet du 1.000 m, un titre non reconnu, car il ne possède pas encore la nationalité française. Son premier titre national, il le décroche en 1956 sur 1.500 m. Lors de cette course, il devance son rival de toujours, pour la première fois de sa carrière, Michel Bernard.
Jazy est ensuite retenu pour les Jeux de Melbourne, en 1956. Il noue alors une relation filiale avec Alain Mimoun, qui deviendra en Australie champion olympique du marathon à 36 ans. Michel Jazy participe ensuite aux Jeux de Rome, en 1960. Il y décroche la médaille d’argent sur 1.500 m. Les Français sont conquis par le jeune sportif.
Comme il l’explique dans cette vidéo, Michel Jazzy avait un maillot fétiche : celui avec lequel il a battu tous ses records du monde et tous ces records d’Europe.
Le premier de ses neuf records du monde, il l’établit sur 2.000 m lors des championnats d’Europe du 1.500 m, en 1962. Il passe son année 1965 à battre des records, dont quatre du monde, cinq d’Europe et neuf de France, frustré par sa quatrième place aux JO de Tokyo un an auparavant.
Après d’autres performances européennes – champion d’Europe du 5.000 m et médaillé d’argent sur 1.500 mètres en 1966 à Budapest – Michel Jazy raccroche. Commence alors une reconversion commerciale réussie, chez Perrier, Adidas puis à la direction de la Société du Parc des Princes.
Toujours au fait des performances du demi-fond français, il n’avait cessé de suivre, depuis sa résidence dans les Landes, le parcours de ses héritiers dans les grands championnats.
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