Euterpe, la muse de la musique, est votre amie ! Envie de vous évader, de vous stimuler, de vous détendre, ou de vous plonger dans un univers singulier, constitué de notes, de rythmes, et de mots ? Alors, rien de tel qu’un bon CD pour bien finir la journée, ou pour passer un bon week-end prolongé ! Et Euterpe, justement, nous a soufflé quelques recommandations au creux de l’oreille. D’autant que, pour ce week-end du 1er mai, la météo semble favoriser les ballades musicales, plutôt que les balades à la plage.
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« Branchez la guitare, entonnez le tambour, moi, j’accorde ma basse… Un, deux, trois, quatre« , comme chantait le groupe Big Soul en 1995.
Les Fils de Joie : Nous ne dansons plus la nuit
L’histoire des Fils de Joie remonte à 1978, date à laquelle Olivier, Alain et Chris répétitaient dans le garage des parents d’Alain. Formé à Toulouse, ce trio punk de lycéens, qui reprenait les Ramones à chacun de ses concerts, se transforme en trois ans en un quatuor post-punk, d’une grande fertilité musicale. Et quelques décennies plus tard, en 2020, Olivier de Joie profite du confinement pour commencer à compiler les titres pour une anthologie encore incomplète…
Depuis le 24 mars (le 24 février pour le vinyle), l’album Nous ne Dansons plus la Nuit est disponible chez Pias, sous le label Pop Sisters. Un disque qui, pour les fans de l’époque, résonne comme une véritable time-capsule, qui va vous replonger dans les années 80.
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À une époque où l’on faisait des polaroïds, on buvait du Tang en accrochant des badges sur sa veste, les plus jeunes biberonnés au Club Do pendant que les darons écoutaient Indochine en boucle. À moins que ça ne soit Téléphone, ou Les Fils de Joie… In-disque-pen-sable !
Tio Manuel : ¡ Ocho !
On attendait de pied ferme le retour de ce « tonton » (Tio, en espagnol) Manuel qui, comme son nom ne l’indique absolument pas, est originaire… des Côtes d’Armor ! Voilà qui est fait avec Ocho ! qui, comme son nom l’indique bien cette fois, est son huitième album. Un disque rangé dans la catégorie très pointu de l’Americana, cette musique Roots américaine portée par des artistes comme Peter Case, Grateful Dead ou encore Joan Osborne.
Manu Castillo (de son nom) est donc de retour, pour nous emmener, dans la langue de Cervantès, pour un beau voyage sud-américain, le prix des billets en moins. L’album s’inscrit dans la continuité des précédents, mais un cran au dessus.
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Ce nouvel album semble avoir été béni par un certain Willy De Ville, dont on devine les influences, au détour d’une chanson. L’album est sorti le 24 mars, et est distribué par El Tio / La Fugitive.
Vincent Ahhehehinnou : La vie est belle
Bassiste, compositeur et chanteur béninois, Dossa Vincent Ahehehinnou est tombé dans la musique quand il était au collège, où il était le bassiste de son groupe scolaire. Un jour, il tenait à faire chanter et enregistrer une composition de lui par un grand orchestre du pays, car selon lui, il n’est pas chanteur. Ce groupe l’amène à chanter par lui-même sa composition afin de s’en inspirer, puis les membres découvrent ainsi que Vincent Ahehehinnou savait chanter.
Le titre de l’album, La Vie est Belle, est un spoil ! Les huit titres proposés ici sont autant positifs que solaires. Si vous voulez mettre du positif dans votre vie, c’est l’album qu’il vous faut. Au rythme des percus africaines, des cuivres et de la basse, Vincent Ahhehehinnou envoie du lourd, du reggae puissant, du funk ingénieux, de la positivité, du cœur et du chœur, et du rythme qui vous pousse à « bouger votre corps » ! C’est la belle surprise de la sélection.
Belphegorz : Kill the pain
Encore un groupe dont on aime vous parler régulièrement. BelphegorZ, nous les avons découvert avec leur premier EP en 2012. Et déjà à l’époque, on devinait le potentiel avec la chanson Vintage Girl. Un saut dans le temps plus tard, nous vous parlions à nouveau du groupe, cette fois avec un album. Avec des reprises (Vintage Girl, justement), et des compositions en Anglais, tantôt punk, tantôt vintage, garage ou rockhabilly, parfois avec un soupçon d’électro faussement gothique, mais toujours rock… Bref, BelphegorZ est un groupe qui a une patte, une personnalité !
Alors, on attendait évidemment ce Kill the Pain, nouvel album qui ne sera disponible que le 3 mai prochain (chez Inoui Distribution). Et un album qui monte encore d’un cran, qui place la barre encore plus haut. Du bon gros rock puissant comme on l’aime avec un soupçon de pop soyeuse, qui ose tout mais toujours avec une certaine classe. Des riffs qui dérapent aux entournures avec Get Away Frm Me, ou Kinky Eyes, épaulés par des claviers hantés et trouvailles sonores hallucinées… en pagaille.
Maéso : Ode à celles
Ce n’est pas la première fois que nous vous parlons de ce Toulousain d’origine espagnole, qui réchauffe à la fois les cœurs et l’ambiance avec sa pop mélodique, ses textes en Français et son accent qui chante. Nouvel essai transformé pour Maéso, toujours accompagné de sa fidèle guitare, qui se montre une fois encore comme un touche à tout qui tutoie autant le rock, la variété, le blues…
Sa musique plaira notamment aux fans de Gérald de Palmas, Bernard Lavilliers ou encore de son copain d’enfance, Francis Cabrel. À la fois sensible, fragile et jovial, Ode à Celles est un album qui risque littéralement de détruire vos idées noires. Il est disponible depuis le 15 mars chez Vicious Circle.
Lo Pailhes – Paradox
Doit-on encore vous présenter Lo Pailhes ? Une voix reconnaissable entre mille, des textes, et un rock parmi la crème de ce qui se chante dans la langue de Molière. Quand on écoute Lo Pailhes, on sait que l’on a peu de chances d’être déçu ! Son univers parfois sombre ne s’ouvre pas forcément au premier venu, et demande de l’attention. Mais si vous tendez l’oreille, il est probable que l’alchimie se fasse… L’artiste est de retour avec Paradox, son quatrième disque (deux albums et deux EP).
Cet autodidacte, auteur compositeur et interprète depuis 1994 est notamment le fondateur de The Black Radish. Et c’est en 2013 qu’il se lance véritablement en solo. En 2016, il nous avait particulièrement séduit avec son album Surprise, et le coup de cœur s’était confirmé trois ans plus tard avec Echoes. Bref, en résumé, Lo Pailhes est une valeur sûre.L’album est disponible depuis le 15 avril, distribué par CD Baby.
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Didier Rousseau : C’est pour consommer tout de suite ?
La réponse est dans la question. Ou plus exactement dans le titre ! On oublie les guitares saturées et les riffs agressifs, pour une ambiance plus lounge, plus jazzy, pour ne pas dire plus feutrée. Il faut dire que ce natif de Chateauroux a eu une enfance baignée de références telles que Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Aznavour, Barbara… Puis Jonasz, Trénet, Salvador, Gainsbourg et Nougaro. Musicalement, Didier Rousseau a grandi nourri au rock du début des années 70 (Rolling Stones, Beatles, Led Zeppelin, Deep Purple, Status Quo, Pink Floyd) avant de connaître la révélation du jazz et du blues de Duke Ellington, Count Basie, Sinatra et Nat King Cole…
C’est pour consommer tout de suite ? est le titre de ce nouvel album disponible au format numérique depuis le 15 mars. Un album qui se savoure au calme, dans une ambiance chill, avec une lumière tamisée et un verre à la main. Didier Rousseau nous emmène dans son univers à travers 14 chansons qui nous parlent de richesse, de pouvoir, de bord de mer, d’amour maladroit, la communication difficile entre humains… C’est sans doute aussi pour ça que l’artiste séduit : ses textes sont comme sa musique : universels.
Béral : Comme un poète
Albert Sellem, alias Béral est un artiste qui a plus d’une corde à son arc : auteur, compositeur, interprète, écrivain, organisateur de festivals, globe trotteur lorsqu’il était étudiant… Mais aussi poète des temps modernes, il vient de sortir un nouvel album intitulé Comme un Poète. Ce fervent défenseur de la chanson à textes nous emmène dans son univers, dans un voyage onirique, porté par une guitare, un violoncelle, et l’amour du juste mot.
Cette balade pop-folk empreinte de mélancolie et de poésie nous entraîne pour notre grand plaisir. Avec une voix qui fait penser à un certain Cali, Béral fait preuve d’une grande sensibilité, et de beaucoup de poésie : il nous avait prévenus. Seule ombre au tableau : avec seulement 8 titres, ce CD nous laisse sur notre faim. On n’aurait franchement pas refusé quelques morceaux de plus. C’est Inouï Distribution qui distribue la version physique de son disque, disponible dans les Fnac, Espaces culturels Leclerc, etc.
Ces CDs sont aussi disponibles en version digitale sur les plates-formes numériques iTunes, Spotify, Virgin, Deezer…
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