Le bar : 1905 speakeasy
Êtes-vous familier avec le concept du speakeasy ? Venu tout droit outre-Atlantique, le phénomène ne s’est implanté en France que très récemment. Pour la petite histoire, les speakeasy étaient des bars clandestins créés pendant la Prohibition, période des années 1920 pendant laquelle la vente d’alcool était strictement interdite aux États-Unis. Et pour siroter un bon cocktail ou un whisky, il fallait se rendre dans des pièces cachées souvent situées dans les sous-sols ou à l’arrière des restaurants.
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Au premier étage du bistrot parisien Vins Des Pyrénées situé dans le 4e arrondissement, qui fut un temps le repère de Charles Baudelaire ou encore de Jim Morrison, se situe le speakeasy 1905, là où le temps semble s’être arrêté. On y accède depuis la rue à droite de la façade du 25 de la rue Beautreillis par un petit escalier. Lumière tamisée, musique « jazzy », fauteuils en velours et canapés moelleux… On est tout de suite plongés dans une ambiance des salons typiques du XIXe siècle.
Côté boissons, vous avez le choix entre des cocktails fruités ou classiques, du whisky mais aussi des vins dont les prix varient entre 13 et 17 euros ! (Pascale Perrier)
Le restaurant : Boubalé
Il y a, comme ça, des restaurants qui sont comme une caresse, d’où l’on sort comme d’un câlin. C’est le cas de Boubalé, le nouveau restaurant parisien du chef israélien Assaf Granit. Un nouveau restaurant « levantin », comme le veut l’adjectif à la mode? Que nenni. C’est du côté de l’Europe de l’Est que le chef regarde, ressuscitant les trésors de la cuisine ashkénaze du Yiddishland, cet espace culturel annihilé par la Seconde Guerre Mondiale – à redécouvrir, encore et encore, dans les nouvelles et les romans des frères Bashevi Singer (La Famille Moskat et La Famille Karnovski sont au moins aussi addictifs que les meilleures séries d’aujourd’hui). Boubalé, en yiddish, veut dire mon petit chéri, plantant ainsi un décor entre datcha russe et village des Carpates.
Y défilent les classiques de cette cuisine pauvre et modeste, pimpés et luxurisés : gravelax de saumon, tahini de betterave, pâté de foie de volaille servi dans une ancienne louche en argent. Les kneidlachs, le goulash, les latkes – beignets de pomme de terre traditionnels, servis avec un coleslaw – sont préparés en live dans la cuisine ouverte, où règne Itamar, chef qui cumule des origines afghanes, kudres, ouzbèkes et espagnoles… Un cocktail détonnant à l’image de la carte des vins, qui va des confins de l’Empire austro-hongrois à la frontière israélo-libanaise. Romanesque et excellent, Boubalé est aussi, par les temps qui courent, une table où les mélanges des gens, des origines et des histoires a quelque chose d’éminemment rassurant. (PG)
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