Reconnu comme l’un des plus beaux festivals du Grand Sud, Mines de jazz à Decazeville a rencontré une nouvelle fois le succès mais les dirigeants s’inquiètent sur la pérennité de l’événement pour les années à venir.
Au fil des ans et des décennies (la deuxième déjà), le festival Mines de jazz arrive toujours à se renouveler, à surprendre, à faire plaisir aux aficionados de musique jazzy.
Les trois spectacles ont rempli la salle Yves Roques, à savoir l’innovant Naïma Girou trio, la diversité musicale d’Alain Musichini quartet et le phénoménal Fabrice Eulry, qui vaut lui à seul deux spectacles : son talent de pianiste et son jeu de scène époustouflant.
Le public ne s’est pas trompé en applaudissant à se brûler les mains les artistes qui se sont succédé dans la salle decazevilloise. S’y ajoutent le film du mercredi soir et l’exposition de Focale 12 qui se poursuit à la Strada jusqu’au début juin. Une famille de la région parisienne, en vacances sur le secteur, s’est exprimée ainsi : « A Decazeville, on peut assister à trois concerts haut de gamme pour une quarantaine d’euros. Sur Paris, un seul concert de qualité à peu près similaire revient au minimum à 40 euros. Il y a du bon d’habiter en province et les gens d’Occitanie ne s’en rendent pas forcément compte ».
Un large public multigénérationnel
Selon un questionnaire des membres de l’association Mines de jazz 2e rappel qui organise cet événement, 30 % du public vient du Bassin, les autres arrivent de tout l’Aveyron, avec un noyau sur le Ruthénois, sans oublier le Villefranchois, le secteur de Figeac et le sud du Cantal. S’y ajoutent des curistes de Cransac et des passionnés de bien plus loin. Pour cette 20e édition, il faut noter la présence de nombreux jeunes, parfois accompagnés par les grands-parents, qui ont découvert l’attachant monde du jazz.
Une fête populaire par excellence, dégageant beaucoup d’énergie et d’ondes positives, qui se retrouvent lors des après spectacles, dans les locaux de l’ASPIBD. Lors de ces fameux Afters, pour reprendre un vocable anglophone, le musée du patrimoine industriel et minier se transforme en club de jazz, un cabaret à nul autre pareil, où musiciens et amateurs de jazz (dont les trois écoles de musique du Bassin, Lyre et Hello Musique à Decazeville, Zyk Mineur à Livinhac) improvisent des bœufs étonnants, entraînant, détonnant. Par exemple, lors d’une soirée, Madeleine, assistante au collège et trompettiste anglaise, a enthousiasmé les noctambules.
Une 21e édition en 2024 ?
Y aura-t-il une suite, une 21e édition ? Le noyau de fidèles en redemande déjà. Mais rien n’est simple et tout augmente. « Outre les cachets des artistes, nous avons des dépenses et des frais imprévus.
Aller chercher les musiciens à Toulouse par exemple quand les horaires des transports ne correspondent pas. Avant de repartir pour 2024, il nous faut des garanties financières de la part de nos soutiens, sponsors, collectivités et institutions.
Mais il serait dommage que cette grosse machine, bien huilée désormais et qui offre une belle vitrine à la ville et au Bassin, s’arrête », insistent les organisateurs.
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