Rien de surprenant en ce qui concerne la pétillante Américaine, dont l’évocation du seul nom donne la chair de poule aux amateurs de la note bleue. Mais la présence de Typh Barrow dans un festival de jazz en étonnera plus d’un, car elle est marquée « pop-soul ». Cependant, tout s’explique. La chanteuse-pianiste belge nous a dit le pourquoi et le comment, entre deux gazouillis de son « petit bonhomme », né voici quelques semaines.
Quelle est la genèse de « Little Jazzy Show » ?
Une tournée s’est terminée l’année passée et on est en train d’écrire et de travailler sur le chapitre suivant. Mais il n’y a rien à faire: la scène nous manque, à mes musiciens et à moi-même ! S’est présentée l’opportunité de nous produire dans un festival de jazz et l’idée, pour nous, est d’ouvrir une parenthèse. De créer une petite bulle, un petit interlude, le temps de quelques dates un peu exceptionnelles…
Pourquoi « jazzy », et pas « jazz » ? Pour ne pas effrayer vos fans ?
C’est un peu négatif de formuler les choses comme ça, mais notre concert ne sera pas 100% jazz, c’est clair: ça restera du Typh Barrow. Outre quelques grands standards du jazz, on va donc jouer mes morceaux, mais en prenant un peu de liberté. En les adaptant à la formule « jazz », c’est-à-dire avec des arrangements, sachant que mes musiciens et moi sommes tous passés par la section jazz du conservatoire de Bruxelles. Ce sera donc une sorte de retour à nos racines, qui permettra aux amateurs de jazz aussi de s’y retrouver. Avec la musique classique, qui a dominé tout mon cursus, et avec le rap qu’écoutait mon grand frère, le jazz et toutes ses ramifications sont un des pôles qui ont marqué ma personnalité musicale. Mon papa écoutait notamment du blues, de la soul, Miles Davis, B.B. King… Or les musiques qui nous ont biberonnés sont celles qui nous font le plus vibrer, qui parlent le plus à notre cœur…
On sent que vous y tenez beaucoup, à vos musiciens… Présentez-nous votre quartet, sachant que vous serez vous-même au piano…
Je commence par Félix Zurstrassen, un bassiste hyper-doué, très connu dans les milieux du jazz, qui était dans le même cours que moi et avec lequel, très vite, nous avons fait de la musique ensemble. À la guitare, il y aura Guillaume Vierset qui, avec son groupe Edges, a sorti plusieurs albums tous salués par la critique. Et, à la batterie, il y aura Fabio Zamagni. Trois super-musiciens, et qui sont aussi des personnes géniales ! On a grandi ensemble. Ils sont devenus ma seconde famille. On a commencé tout doucement à répéter pour le Little Jazzy Show, et j’ai un plaisir fou à les entendre improviser. Et à ainsi redécouvrir certains de mes propres morceaux. Tous les trois m’accompagnent dans mes tournées, et je laisse leur créativité s’exprimer, mais comme ça reste de la pop-soul, les choses doivent être très cadrées. À Tournai, on sera dans une formule plus organique, plus épurée…
Jouer dans un festival de jazz, c’est un nouvel exercice pour votre quartet ?
Non, il y a quelques années, nous nous sommes produits à deux reprises au Toots Jazz Festival, à La Hulpe. Mais le Little Jazzy Show nous permettra peut-être de développer de nouvelles idées… Et si j’ai l’occasion d’aller voir d’autres concerts à Tournai, je ne m’en priverai pas, c’est clair ! Dee Dee Bridgewater, c’est quand même une personnalité énorme, exceptionnelle !
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