Vous avez commencé à écrire cet album durant la période Covid, comment s’est passée la composition à distance ?

Emiel : On a du écrire chacun de notre côté mais on a vite mis en place une sorte de jeu, le « Guru Lit » (rires). Le principe, c’est que chacun a du écrire une première partie sur son instrument et puis l’a passé au suivant pour qu’il s’en inspire et la complète. Chaque semaine, on passait le tout au suivant. Après 5 semaines, on s’est retrouvé avec 5 nouveaux morceaux. C’était vraiment une manière d’écrire rapidement et de changer nos habitudes, c’était super fun !

Étiez-vous surpris du résultat final de cette expérience collaborative ?

Tom : Cela nous a sortis de notre zone de confort et nous a obligés à être plus créatifs. La première semaine, j’ai dû enregistrer des voix pour pouvoir l’envoyer à la personne suivante et comme je démarrais de rien, j’ai dû enregistrer mes voix sans musique derrière, dans le vide. C’était très étrange (rires). C’est d’ailleurs comme ça qu’est né le dernier morceau du disque « Joke’s on you (under over) ».

Emiel : Ce qui était génial, c’est qu’on ne s’est donné aucunes consignes. Il y avait des riffs complètement déjantés et puis d’autres idées plus tranquilles. Finalement, on s’est fait confiance tous ensemble. Certains morceaux ont fini sur le disque, d’autres noms. Il y a des morceaux plus énervés et puis des vibes un peu plus Jazzy ou je ne sais quoi. On avait confiance dans le processus et on était ouvert à ce que ça allait donner.