Plus d’un millier de fans attendaient l’artiste franco-camerounais Yamê, dimanche soir à la Rockhal. Avec quelques dizaines de minutes de retard, le show débute.  En termes de scénographie, on aurait pu faire mieux, mais avec un artiste aussi complet que Yamê, pas besoin! Il remplit la scène à lui seul.

Choristes et musiciens occupent l’arrière-plan, au sol un casque rouge où on pouvait lire l’inscription «Elowi», le titre de son album, en référence à son amour pour la bécane. Les décorations façon boules disco en forme de Y annoncent la fête que va être ce concert. On croirait voir un grand enfant sur scène, il n’a pas menti sur son aisance scénique: «C’est là où je me sens le plus à l’aise!» et cela s’est ressenti. 

Yamê aurait été mis au parfum de la venue de danseurs luxembourgeois présents dans la foule. Un battle s’est ensuivi, de quoi faire participer son public.  

Sur scène, il donne le lead. «On va retourner là où tout a commencé, dans les Jam session». Et sur des notes jazzy, il réinterprète ses titres en leur donnant un rythme endiablé, on pouvait voir les têtes hocher, les corps danser, le public était conquis.

Sous les acclamations du public, il chante «Quête», «Ayo Mbaye» et enchaîne son répertoire, qui reste un peu court. «Dommage qu’il n’ait pas plus de titres», lance un fan dans la foule. Le public est très demandeur alors, il interprète une seconde fois son titre «Bécane» pour clôturer ce beau spectacle.