En 1974, c’est à Sigogne qu’il se produit, chez Nadine et Jean-Pierre Meunier. « Le spectacle était organisé dans un champ à l’initiative des dirigeants du club de foot local », se souvient le couple qui samedi fêtera ses 50 ans d’amour avec le chanteur.
Évelyne Viaud, Cognaçaise de 62 ans, avait 16 ans quand elle a vu son idole à Bourgine. « À la sortie, il m’a fait la bise. Je ne me suis pas lavé la joue pendant une semaine. Je n’écoutais que lui pour ses chansons engagées. Quand il passait à la télé, j’étais devant une heure avant et il fallait faire silence. » Évelyne a tout de même un petit compte à régler avec sa star. « En 2011, je l’ai vu à l’Olympia, j’ai été très déçue. Il a fait le minimum syndical. À la sortie, on était dix à l’attendre au feu rouge. Il est passé sans s’arrêter. On était d’un certain âge, on ne l’aurait pas agressé ! »
Repro CL
Ce samedi, Laurence, de Saint-Yrieix, sera au premier rang. « Je n’envisage pas de le voir de loin. À chaque fois qu’il entre en scène, je pleure. » Sa chambre de jeune fille était tapissée de posters, aujourd’hui elle a les tasses et tous ses CD. « Il y a 27 ans, j’ai perdu mon papa, et seules ses chansons m’ont aidé à remonter la pente, car je lui avais transmis ma ‘Sardoumania’. Elles ont un sens, il n’a pas peur de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. »
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Il y a 27 ans, j’ai perdu mon papa, et seules ses chansons m’ont aidé à remonter la pente.
Fan à 22 ans
Ce sont ces chansons sérieuses, politiques, quitte à déclencher la polémique, qui ont séduit la jeune Agnès, Angoumoisine, quand elle avait dix ans dans les années 80. « Les musiques assez jazzy et music-hall comme ‘La java de Broadway’m’ont plu, même si avouer qu’on aimait Sardou était un peu risqué. J’ai décroché dans les années 90. J’ai trouvé sa chanson Bac G sans âme et surtout, je suis allée le voir en concert à Strasbourg en 1994 et j’ai trouvé ça hyper ringard ». En hommage à « la tessiture de sa voix et la ligne mélodique assez symphonique », elle sera tout de même à Carat samedi.
Quentin Petit
On peut avoir 22 ans et ne jurer que par Michel. Élise Brachet n’écoute que lui, parfois France Gall ou Balavoine. « Je suis assez vieux jeu. » Enfant, la jeune femme, qui vit entre Baignes et Montendre était bercée par sa voix, dans la voiture de sa maman. Sur Facebook, où elle s’est rebaptisée Élise Sardou, elle publie des photomontages qui la mettent en scène avec son idole, dans des loges ou dans une piscine à Saint-Trop’. «C’est le deuxième homme de ma vie. » Quant au premier, son compagnon, il a des airs de Sardou « dans les années 80 ».
À 14 depuis Marseille
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Marianne Gantier, de Cognac, a encore en tête le grand poster dans sa chambre. « Chacune de ses chansons a une histoire. J’ai ouvert le bal de mon mariage sur les lacs du Connemara et avec mon mari, on se disait que quand on serait vieux et que nos enfants seraient partis, on chanterait ‘Les vieux mariés’mais on a divorcé avant d’être vieux », plaisante la sexagénaire. Samedi, ce sera son sixième concert. Le huitième pour Béatrice Noble, de Roumazières. « Quand on a le droit, je m’approche de la scène pour le voir d’un peu plus près. Sa voix me transperce, me donne la chair de poule. » Elle sera accompagnée de son fils de 32 ans, biberonné à Michel.
Christelle Dessales a converti sa fille de 11 ans. L’aide-soignante de Marillac-le-Franc est tombée amoureuse de Michel Sardou grâce à un ex. Depuis, elle ne l’a jamais quitté, Michel, pas l’ex. En 2018, elle a même accouché de son fils au son de ‘Rouge’. Ses CD tournent en boucle dans la voiture, avec la fonction « repeat ». Elle brûle tellement pour lui qu’elle prévient : « Le jour où il meurt, je serai en deuil et je n’irai pas travailler une journée. » À l’Ehpad des Écureuils, elle fait danser ses résidents dès que Michel rugit dans le poste. « J’ai 39 ans mais je suis plus fan qu’eux. » Leur a-t-elle raconté son rêve olé olé ? « Il m’invitait sur scène et me susurrait de choisir une chanson. J’hésitais alors il m’a chanté ‘Laisse toi prendre’. Je me suis réveillée tout émoustillée. »
A Carat, il y a aura même 14 Marseillais, prêts à avaler 1300 km faut d’avoir trouvé des billets chez eux. « Il a de très beaux yeux. C’est tout à fait mon style d’homme, se marre la cheffe de bande. Si je le croise, je peux le faire divorcer. » Femme des années 2020.
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