Inclassable. Un « fils de » (Jacques Higelin) parvenu à faire oublier son ascendance ou presque, tant son univers lui est unique. Du groove jazzy, une voix de caverne enchantée, une coolitude de Gainsbourg sans posture. Arthur H est grand sans avoir…
Inclassable. Un « fils de » (Jacques Higelin) parvenu à faire oublier son ascendance ou presque, tant son univers lui est unique. Du groove jazzy, une voix de caverne enchantée, une coolitude de Gainsbourg sans posture. Arthur H est grand sans avoir l’air d’y toucher. Trois balises pour cerner l’homme.
Bachibouzouk
Le nom de son premier band à la fin des années 80 quand il revient d’études musicales au Berklee College of Music de Boston. Le jeune Arthur y a glané une ouverture musicale tous azimuts, avec un penchant pour le jazz, le sens de la divagation. Le musicien se fond dans un collectif bouillonnant, touchant les amateurs de la note bleue mais aussi ceux d’une chanson française qui commence à faire un pas de côté. Cette touche de Bachibouzouk inerve ses premiers albums solo, le second en portant même le nom. Les interludes se glissent entre les chansons qui s’appellent parfois « Le Général de Gaulle dans la cinquième dimension ».
Magie noire et rose
Au milieu d’une discographie impeccable avec les sommets (« Adieu tristesse », « Baba love » ou « Amour chien fou »), se renouvelant tout en gardant une identité à part, Arthur H improvise aussi des échappées. Les deux disques de lectures musicales avec son complice Nicolas Repac, « L’Or noir » (poésie caribéenne) et « L’Or d’Eros » (textes érotiques) sont pour toujours fascinants. « Frère de son » depuis quinze ans, Repac est bien sûr de l’aventure « La Vie », dernier album d’Arthur H sorti en février 2023.
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Le secret
« La Vie » est le disque le plus incarné d’Arthur H, de nature à garder les fidèles et à attirer ceux regrettant longtemps le vaporeux de son écriture. Sa compagne Léonore Mercier l’a fait écrire plus précis sans que la poésie n’en pâtisse. Au creux de 11 titres emballants, « Le Secret » évoque avec délicatesse les abus sexuels dont son père Jacques a été victime, adolescent. Et accompagne le récit sur le même thème de la journaliste Valérie Lehoux, complice du Grand Jacques. Bouleversant.
Samedi 6 mai (20 h 30) à Bordeaux, Théâtre Fémina. 35 €. 05 64 21 12 83.
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