Chaque vendredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, retour dans le passé avec l’orchestre malien du Super Biton de Ségou, le chanteur de highlife ghanéen Papa Yankson et un album de reprises sud-africaines signé Citi Express.
« Mariana », de Super Biton de Ségou
Deux ans après le premier volume, les labels Meriuba (Mali) et Deviation Records (France) poursuivent leur travail de redécouverte du Super Biton de Ségou avec l’album Afro.Jazz.Folk Collection Vol. 2, paru le 10 novembre en vinyle, CD et numérique. Onze titres inédits, enregistrés dans les années 1970 par l’un des orchestres phares de « l’âge d’or » des musiques africaines, et confiés à l’ingénieur du son Raphaël Jonin afin de les remastériser et de les présenter au public.
Percussions cubaines, cuivres jazzy, guitares funky… On retrouve dans ce disque le mélange entre les cultures maliennes (bambara, peule, mandingue…) et les influences étrangères qui fit la force du groupe ségouvien.
« Mumumde », de Papa Yankson
A la même époque mais dans un autre pays, le Ghana, le groupe Carousel Seven, de C. K. Mann, fusionne avec talent le highlife local à la soul et au funk. Parmi les membres de cette formation figure le chanteur Papa Yankson, qui se lancera quelques années plus tard en solo et publiera en 1989 l’album Party Time (Odo Ye Wu).
C’est cet opus de six morceaux avant-gardistes, pressé à l’époque en petite quantité par l’éphémère label Marriot Promotion, que les Britanniques de Kalita Records ont réédité début novembre aux formats vinyle et numérique. Papa Yankson y emmène le highlife encore plus loin, ayant recours aux synthétiseurs et aux styles électroniques alors en vogue pour lui insuffler une touche de disco.
« It’s Too Late », de Citi Express
Enfin, direction l’Afrique du Sud du début des années 1990. L’apartheid est encore en vigueur et le pays est frappé d’un boycott qui empêche les labels locaux d’obtenir des licences pour distribuer la musique venue de l’étranger. Qu’à cela ne tienne, ils enregistreront donc des reprises.
C’est ainsi qu’est né le projet « Citi Express », mené par le DJ et producteur Quentin Foster. Il se lance dans un travail d’adaptation de morceaux américains et britanniques, dont Living for the City, de Stevie Wonder, qui donne son nom à l’album réédité fin octobre en numérique par le label sud-africain Afrosynth. Les six titres (dont une composition originale) témoignent des débuts de la house locale, promise à un bel avenir.
Retrouvez tous les coups de cœur musicaux de la rédaction dans la playlist YouTube du Monde Afrique.
La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Festival Jazz » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de jazzmezencjazz.com est de débattre de Festival Jazz dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Festival Jazz », vous est volontairement proposé par jazzmezencjazz.com. Connectez-vous sur notre site internet jazzmezencjazz.com et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.