Ah ! Un triple disque pour Igor Levit qui a tellement faim d’enregistrer. Le pianiste Igor Levit qui propose ici pour Sony les deux gigantesques Concertos de Brahms et comme si ça ne suffisait pas, il consacre le 3e disque aux Klavierstücke du même Brahms, c’est-à-dire les opus 116 à 119.
Et c’est très bien. Igor Levit est un pianiste supérieurement intelligent, on le savait déjà. Ces Klavierstücke pour piano seul sont beaux, jolis, fins, ils sont justement à l’endroit de la confidence, les dernières confidences de Johannes Brahms pour son instrument, le piano, peu de temps avant de mourir. Ce n’est pas non plus renversant. On retrouve ce son un peu petit, intime oui, mais qui manque d’intensité. Et c’est aussi le cas dans les concertos qui sont bien entendu très bien joués, mais on garde en tête les versions de Gilels, Moravec ou Nelson Freire, et on reste un peu sur sa faim en termes d’enthousiasme romantique et de puissance, d’engagement sonore.
Ces deux concertos sont proposés avec le Philharmonique de Vienne et Christian Thielemann. Le Philharmonique de Vienne joue bien, ce n’est pas surprenant, c’est soyeux à souhait, ils connaissent toute cette musique par cœur, mais on ne peut s’empêcher de sentir qu’ils » font le boulot « . Avec un grand chef qui donne au discours une cohérence imparable, mais rien ne surprend pour autant.
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