À l’origine du festival Jazz in Sanguinet, après le succès d’une journée thématique aux fêtes de la Saint-Sauveur en 1999, Serge Diederich, avec l’appui de la mairie et de l’Office du tourisme, a lancé la première édition de la manifestation jazzy en 2000. La date de la troisième semaine de juillet a été retenue…
À l’origine du festival Jazz in Sanguinet, après le succès d’une journée thématique aux fêtes de la Saint-Sauveur en 1999, Serge Diederich, avec l’appui de la mairie et de l’Office du tourisme, a lancé la première édition de la manifestation jazzy en 2000. La date de la troisième semaine de juillet a été retenue et se perpétue depuis vingt-quatre ans.
Cette 24e édition (du 18 au 21 juillet) sera un peu particulière car elle rendra un vibrant hommage à celui qu’on appelait familièrement « Sergio », directeur artistique et homme-orchestre de ce festival durant vingt-trois ans, décédé le 18 avril dernier. Grâce à un carnet d’adresses bien rempli et ses connaissances parisiennes – il a vécu dans la capitale jusqu’en 1995, année où il a posé ses valises à Sanguinet – Sergio a organisé des plateaux avec un nombre incalculable de vedettes internationales, allant de Zanini (premier festival) à Christian Morin, Rhoda Scott, Manu Di Bango, Michel Jonasz, Sanseverino, André Manoukian, Manu Katché, Richard Galliano, Michele Hendricks, Ronald Baker et Ben l’Oncle Soul, l’an dernier, pour ne citer qu’eux. « Malgré sa disparition, la flamme du jazz ne s’éteindra pas, car cet amoureux de musique ne l’aurait pas voulu. L’édition 2024 lui sera dédiée », salue la mairie dans son magazine d’été.
En ce qui concerne la programmation, le festival débute, jeudi 18 juillet, à 19 heures, avec les groupes, The Bushmen Band (afro groove), Malikal (tropical soul) et Atom Circus (indie pop).
Un éventail de couleurs
Vendredi, après The Mascariders et We Funk, la scène principale va accueillir, à 21 heures, Sara Lugo, dont la voix soul aux accents folk combine avec la sophistication du jazz, le côté frais du hip-hop et le reggae, genre qu’elle chérit le plus. Puis, Thomas Kahn, nouveau prince de la soul, ancien candidat à The Voice, qui enchaîne les concerts et découvre le Printemps de Bourges, va clore la soirée aux sons d’un vocal d’une rare âpreté.
Samedi, The Barking Spiders (vainqueur du Tremplin Mira) et Kei Mac Gregor’s band (jazz Sud-africain) laisseront place à DB Clifford. Cet artiste international multi-instrumentiste, chanteur à la voix chaleureuse et sexy, marie la Soul West Coast américaine avec la pop britannique, enrichi de jazz et de blues.
Enfin, dès 22 h 30, les festivaliers, amateurs de folk et de blues, vont être servis avec Éric Bibb quartet, tête d’affiche de ce festival. Depuis quatre décennies, la musique d’Éric Bibb résonne avec une profondeur et une sincérité qui touchent l’âme. « Après avoir parcouru de chemin musical pendant tant d’années, j’ai ressenti le besoin de me dévoiler davantage, de partager une partie plus authentique de moi-même avec mon public », confie Éric. Lors de son concert, le public découvrira son dernier album « Beyond The Blues », des morceaux d’une rare intensité, façonnés par tant d’années d’expérience.
Dimanche, comme de tradition, la chorale gospel, negro spiritual et jazz, Les Voix de Losa, va clore cette édition 2024, en se produisant dans l’église Saint-Sauveur, à 11 heures.
Eric Bibb
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