Publié29. juillet 2024, 00:23
PaléoMachine à tubes du rap français, Gims, lui, a fait plus que passer
Le rappeur congolais a transcendé la foule et les générations lors de son passage sur la Grande scène dimanche. N’en déplaise à certains.
Il s’était fait tacler par Booba samedi soir, il y a répondu par la meilleure des manières: en ignorant superbement les provocations du Duc au profit d’un concert à la hauteur des attentes. Gims a fait le taf sur la Grande scène dimanche soir et plus que ça. Pour le plus grand plaisir de ses fans qui l’attendaient collés à la barrière déjà 45 minutes avant le début du show.
Des mamans, des enfants et beaucoup d’adolescentes prêtes à lui donner la réplique sur ses refrains entêtants. Gims est le maître de ses dames, en attestent les propos ce trio assis en tailleur sur le terrain poussiéreux. «On est des immenses fans, on a été le voir déjà deux fois cette année. Il a un immense talent et une voix incroyable.» Plus loin, trois adultes pour cinq enfants âgés de 7 à 10 ans. «Nous on est surtout venus pour eux», précise Madame. Les petits eux connaissent «toutes les chansons par coeur et espèrent qu’il enlèvera ses lunettes.»
Il n’en sera rien, n’en déplaise aux curieux qui se questionne sur la couleur de ses yeux. Ce qui n’empêche pas le rappeur congolais de livre une prestation épique, qui a le mérite d’avoir fait chanter toutes les générations. Il faut dire que l’artiste a tellement de «bangers» à son actif, qu’on voit mal comment quelqu’un aurait pu passer à côté.
Du rock à l’opéra
Entrée sur scène en costume gris avec «Est-ce que tu m’aimes», suivi de «Bella». Le Maestro joue de la voix, déroule sa puissance vocale, invite le public à le suivre sans effort aucun. Puis il fait tomber la veste pour une rétro qui nous embarque en 2010, quand il tirait encore la Sexion d’assault. «Désolé», «Wati by Night», la foule se déhanche et braille en choeur jusqu’au sommet des loges VIP. «Ils sont chauds aussi dans leurs appartements cosy» relève le rappeur.
Alors oui, il y a des back tracks, mais Gims a le mérite de ne pas se reposer dessus. Au contraire. Il oscille entre voix de tête et voix grave pour pousser les harmonies plus loin que dans leur version studio, le tout épaulé par cinq vrais musiciens. Il arrive en outre à nous caler des airs d’opéra sur du reggaeton et pousse le vice jusqu’à proposer une version rock de «J’me tire». Et surtout, contrairement à Booba, il a envie d’être là et ça se voit. Alors au bilan, on préfère quoi ?
Club Tent plein à craquer
Tsew the Kid a la tête de l’emploi. Il a l’air d’avoir 12 ans bien qu’il en ait 27. Plus pop tendre que rap énervé, le jeune homme sait comment emballer la Gen Z qui s’était entassée tant bien que mal devant la scène du Club Tent. Accompagné d’un guitariste et d’un batteur, l’artiste a proposé un show intimiste sur fond de néons roses et bleu ciel. Des mélodies soul et jazzy pour un répertoire qui fait la part belle aux maux du cœur. Thématique universelle qui parle aussi aux ados si on en croit la jolie chorale du chapiteau.
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