Meryl Streep et Paul Rudd mettent un tigre
dans le moteur de troisième saison de la comédie policière intergénérationnelle.
Le synopsis de la comédie à succès de Disney+ Only Murders in the Building ferait l’accroche d’une blague amusante. Qu’ont en commun une jeune artiste, une ancienne gloire d’une série policière phare, un dramaturge de Broadway désargenté habitant dans le même très bel immeuble Art déco new-yorkais ? Mabel, Charles et Oliver partagent une fascination pour le crime. Dès qu’un voisin de leur résidence succombe à une mort violente – un défi aux statistiques sécuritaires du huppé quartier de l’Upper West Side -, ils se transforment en détectives amateurs. Et parfois suspects.
À découvrir
Le trio intergénérationnel, qui fonctionne sur le principe délicieux du couple mal assorti entre deux vieux grincheux et une jeune pousse curieuse, fait suivre en direct l’avancée de leur enquête. En cette troisième saison, la victime n’est pas un membre de leur copropriété, mais l’acteur principal de la pièce d’Oliver, qui fait son grand retour sur les planches après une décennie d’exil suite à des flops répétés.
Invités très spéciaux
Star de Hollywood (et vraie diva en privé), Ben meurt sur scène le soir de la première d’une comédie de boulevard baptisée Le Hochet de la mort. L’ensemble de la distribution et son entourage ont un mobile : Ben est insupportable et méprisant. De Loretta (Meryl Streep), un terne troisième rôle, que Ben a humiliée, à Charles, avec qui l’égocentrique comédien s’est disputé en coulisses. Sans oublier son documentariste souffre-douleur (Jesse Williams, Grey’s Anatomy) et la starlette accro à TikTok (Ashley Parks, Emily in Paris).
Au cabotinage enlevé entre les paternalistes et légendes de l’humour américain Martin Short (Mars Attacks), Steve Martin (La Panthère rose) et l’intrépide Selena Gomez (Un jour de pluie à New York) s’ajoute le plaisir de découvrir les pitreries de Paul Rudd et de Meryl Streep. Ces invités très spéciaux donnent une dose d’hilarité supplémentaire au feuilleton, qui retrouve son peps. Le gendre idéal se retrouve à contre-emploi sous les traits du défunt, imbuvable et égocentrique. Quant à transformer la divine Meryl Streep en mauvaise actrice cantonnée à de la figuration… il fallait oser ! Elle confère à la série des trémolos et une profondeur dramatique inédits. Malgré les tragédies de la vie, cette ingénue aux cheveux grisonnants, qui concocte des accents improbables, n’a jamais perdu espoir de percer. Sa déveine chronique la rapproche d’Oliver, force directrice de ces nouveaux volets. À travers eux, Only Murders in the Building interroge aussi la solitude des artistes. Qui sont-ils derrière le masque ? Peut-on échapper aux faux-semblants ?
À la question « Qui est le meurtrier ? » s’ajoute « Faut-il poursuivre les représentations » de cet improbable huis clos dans un phare où le seul témoin est un nouveau-né ? Ce débat éthique crée de la tension sur la ligne. Lassée des leçons de morale de Charles et Oliver, Mabel est tentée de faire cavalier seul.
Le culot des rebondissements, le burlesque des flash-back, l’imagination hyperactive, les traits d’esprit et les réflexes absurdes des héros trouvent du répondant dans une mise en scène fantaisiste. Broadway oblige, ne soyez pas surpris si les protagonistes poussent la chansonnette ou se lancent dans une chorégraphie jazzy façon Cabaret de Bob Fosse.
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