Ce vendredi 6 septembre 2024 à 18 heures, top départ de la 4e édition de l’Albret Jazz Festival à Nérac. 48 heures de notes swinguées sur un rythme tantôt posé, tantôt entraînant, sur deux scènes installées dans le parc de la Garenne de Nérac.
Trois ans après sa première édition, l’Albret Jazz Festival revient plus fort que jamais ce week-end. Porté par Albret Communauté et l’office de tourisme, ce rendez-vous commence à faire date dans le calendrier. « Le plus grand des petits festivals de jazz », aiment à dire ceux qui œuvrent pour le faire exister.
Respectant la ligne directrice fixée à son lancement, il rassemble tous les styles. « Car tout est jazz finalement », pointe justement Didier Bergen, le directeur artistique. Genre populaire par excellence à sa création à la fin du XIXe siècle, le jazz arbore pourtant aujourd’hui, dans l’imaginaire collectif, une couleur élitiste. L’Albret Jazz Festival veut prendre le contrepied en faisant monter sur scène des groupes venus de divers horizons, aux styles très variés, mais unis par les fondements de cette musique swing.
Quatre concerts pour la première soirée
De ce vendredi 19 heures, à dimanche soir même heure, le parc de la Garenne va être empli de musique, d’instruments, de pas de danse et d’écoute plus sereine. Avec ces quinze concerts, le festival touche un public très large, qui pourra sélectionner les styles musicaux qui lui convient, des pianos de Gainsbourg d’André Manoukian au show d’Earth Wind & Fire Experience, en passant par le jazz américain des années 40-50, remuant avec Mam’zelle Bee, plus intimiste avec March Mallow, déjà venu à Nérac en 2021.
La soirée de ce vendredi est le parfait exemple de cet éclectisme. Le premier concert fera monter sur la scène du village des saveurs les sept musiciens de Miss Bee & The Bullfrogs. Un lancement « plein feux » ! De Freddie King, BB King à Etta James, Jimi Hendrix et Otis Reading, ce groupe oscille entre blues, soul et grooves africains. En suivant, c’est la première tête d’affiche de cet Albret Jazz Festival, Ana Carla Maza, qui se produira, seule avec son violoncelle, sur la scène du théâtre de verdure. « Elle fait l’affiche des plus beaux festivals internationaux, la Une des journaux et des radios. Elle a une aura incroyable, même seule sur scène. Elle se lève, elle danse, elle fait taper des mains. Dernièrement lors d’un festival à Luchon, elle a totalement électrisé l’audience. C’est une artiste incroyable », lâche un Didier Bergen des plus admiratifs.
Le come-back à Nérac d’André Manoukian
Après cette claque afro-cubaine, le parrain de l’Albret Jazz Festival va retoucher son piano à Nérac. Quatre ans après sa première venue, André Manoukian sera accompagné de trois musiciens « et de trois merveilleuses chanteuses » : Élodie Frégé, Nesrine, Déborah Leclercq et Awa Ly. Ensemble, dans une ambiance piano-bar feutrée, élégante et sensuelle, il reprendra les plus belles chansons jazzy de l’indétrônable Serge Gainsbourg. Un concert unique qui devrait donner des frissons aux amoureux de l’homme à la tête de chou.
La fin de soirée se jouera sur un tout autre rythme avec Le Tout Puissant Tropical Orchestra qui va faire danser le village des saveurs. Avec leur style puissant, sur des musiques métissées et des rythmes d’afrobeat, cumbia et salsa, ils vont mettre l’ambiance. « Aller boire un dernier verre, danser, bouger et puis faire la fête. Un festival, c’est fait pour ça ! »
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