Une voix d’où semble s’échapper toute une âme… Ce timbre à nul autre pareil, c’est celui de Concha Buika, chanteuse espagnole d’origine équato-guinéenne, est parfois appelée la voix de la liberté. Après avoir fui la Guinée équatoriale, Concha et sa famille arrivent à Palma de Majorque, aux îles Baléares. Mais loin de l’image de carte postale qu’on peut se faire de l’île puisqu’elle grandit dans un quartier défavorisé où vivent prostitués et toxicomanes. Elle y côtoie les Gitans, s’imprègne du flamenco. Elle y puisera ses influences pour sa musique qui mélange chants africains, flamenco, jazz, soul, rythmes afro-cubains. Son premier album sort en 2000, mais ce n’est qu’avec son troisième, « Mi niña Lola », que le public français la découvre en 2006, et notamment avec la chanson éponyme, en hommage à sa grand-mère.
Aujourd’hui, la chanteuse de 51 ans continue de se produire sur scène. Pas de concerts malheureusement programmés en France pour le moment à notre connaissance.
2 « Goin’Home » de Dan Auerbach
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Son nom ne vous dit peut-être rien, pourtant Dan Auerbach est le guitariste et chanteur du groupe The Black Keys, ce super groupe de blues rock (« Lonely Boy » c’est eux ! Allez on vous le met juste pour le plaisir juste après !)
En solo, Dan Auerbach nous embarque dans de douces ballades folk : écoutez et laissez-vous aller à de douces rêveries… À noter que « Goin’Home » est extrait de son premier album solo, « Keep It Hid », sorti en 2009, et fait partie de la BO du film « Up in the Air » de Jason Reitman.
3 « Lonely Boy » de The Black Keys
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4 « This Land is your Land » de Sharon Jones & The Dap-Kings
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Il n’y a pas à dire pour groover ça groove ! Quel parcours étonnant que celui de Sharon Jones : cette incroyable chanteuse de soul américaine n’a commencé sa carrière qu’à l’âge de 45 ans, en 1996 et n’a rencontré le succès quà 51 ans après avoir travaillé toute sa vie comme surveillante pénitentiaire et convoyeuse de fonds. Elle s’est éteinte en 2016.
5 « Sur le cul » de Bertrand Belin
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Bertrand Belin est un personnage clivant : soit on adhère et on adore, soit on déteste… Nous, on aime ce personnage habité, cette voix grave, douce et lente et surtout cet univers si particulier. Un artiste envoûtant ! Ce natif de Quiberon a plus d’une corde à son arc : auteur-compositeur-interprète, mais aussi acteur (dernièrement dans « Tralala » des frères Larrieu, « L’Amour et les Forêts » de Valérie Donzelli et bientôt dans « Le roman de Jim » des frères Larrieu) et écrivain puisqu’il déjà publié trois romans (« Requin », « Littoral » et « Grands carnivores »). Son septième album studio, « Tambour Vision » est sorti en mai 2022. Bertrand Belin est actuellement en tournée dans toute la France (à noter qu’il se produira sur la scène de Quai des Arts à Pornichet le 9 décembre).
6 « Run run se fue pal norte » de Violeta Para
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Qualifiée de « mère de la folk latino-américaine » par bien des critiques, l’inimitable Violeta Parra est devenue une véritable icône de la culture chilienne populaire. Poète, peintre, sculptrice, céramiste, c’est sous sa casquette de chanteuse que Violeta Parra s’est réellement fait connaître en 1967 avec son célèbre « Gracias a la vida ». Elle a été la première artiste latino-américaine et la première femme à exposer au Louvre en 1964. Artiste tourmentée et passionnée au franc-parler, éprise de liberté et politiquement engagée, cette amie de Pablo Neruda qui a appris à chanter « en regardant les adultes », a sillonné les routes du Chili à la recherche du folklore et de ses traditions musicales. Obsédée par la peur de vieillir et jamais remise de son amour perdu, Violeta s’est donnée la mort en 1967 à l’âge de 50 ans. Comme James Dean, Marylin, Cobain, ou Curtis, elle est entrée au Panthéon des icônes, sa mort ne faisant que sublimer et magnifier le mythe Parra. Avec la beauté de ses textes, sa voix puissante et si particulière d’où s’élevèrent des cris de désespoir, Violeta fut une source d’inspiration pour de nombreux chanteurs chiliens, à l’instar de Victor Jara.
7 « Dream A Little Dream Of Me » de Doris Day
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C’est beau, jazzy, intemporel, ça fait du bien à l’âme ! Composée par Fabian Andre et Wilbur Schwandt, et écrite par Gus Kahn, cette chanson enregistrée aux alentours des années 1930 est devenue un standard de jazz américain et a été reprise par de nombreux artistes dont Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, Cass Elliot du groupe The Mamas and the Papas ou encore Doris Day, actrice chanteuse et productrice américaine qui s’est éteinte en 2019.
8 « Fast Life » de Kinga Glyk
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Jeune prodige de la basse électrique, Kinga Glyk vient d’annoncer la sortie de « Real Life », son nouvel album très attendu le 26 janvier et précédé par la sortie de « Fast Life », un premier single pour le moins dynamique ! Âgée de 26 ans, la musicienne, établie entre la France et la Pologne, est considérée comme un des plus grands talents de sa génération grâce aux millions de vues sur YouTube.
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