Actuellement en résidence à l’Ellipse, à Moëlan-sur-Mer (Finistère), où ils travaillent la partie musicale de leur nouveau spectacle, les musiciens et chanteuse du Oulala Jazz band invitent le public à venir les écouter, ce jeudi 20 avril 2023, à 18 h 30, à l’occasion de la restitution de cette période de travail. Ce sera aussi l’occasion de venir discuter avec le groupe.

Le combo n’est pas inconnu des habitants, puisqu’il était déjà venu en résidence en 2021 et avait joué pour la programmation estivale.

« Aboutir à des choses détonantes »

 Nous avons fait une soixantaine de dates pour notre premier spectacle. Je sentais l’envie et le besoin de renouveler notre garde-robe , sourit Cécile Andro, la chanteuse. Leur esthétique : partir de morceaux de variété et les mener vers le jazz, swing, etc.

Des standards de la variété nationale et internationale auxquels ils apportent leur touche jazzy. «  On prend des chansons, on les triture, pour aboutir à des choses détonantes », poursuit Cécile Andro.

« On croise les esthétiques »

Leur répertoire se révèle éclectique.  Spontanément, nous trouvons plus de chansons en anglais à détourner que de chansons françaises. L’idée est de partir, par exemple, d’une chanson qui à la base est punk et de la faire dans un style très glamour. Ou le contraire, en la travestissant en rock’n’roll, comme avec Aux sombres héros de la mer, de Noir Désir. 

Éric Nédellec, à la guitare, Stéphane Marrec, à la contrebasse, Benoît Guillemot, à la batterie, et Cécile Andro ont commencé leur résidence, lundi, et seront à l’Ellipse jusqu’à vendredi. « L’idée de cette résidence est de s’approprier le nouveau répertoire et de l’appréhender sur scène, reprend la chanteuse. Cela fait l’objet d’une restitution, ce jeudi, à 18 h 30. C’est l’une des étapes de travail, car il y en a beaucoup avant d’arriver à la création d’un spectacle. »

Jeudi, ils feront swinguer le public, les emportant avec eux dans leur bonne humeur.  Ce style qui croise les genres est intéressant. Parfois, les gens ont eu une image très élitiste du jazz, donc cela ouvre aussi, le public découvre. C’est intéressant de prendre un style, de le passer par un filtre et de se réapproprier les morceaux, avec une mise en scène qui rappelle les big bands, ajoute Loïc Le Nézet, le directeur du pôle culturel. Ces projets ont leur place ici : on croise les esthétiques, nous sommes un peu des généralistes, c’est donc cohérent. 

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