Tel Charles Aznavour jadis, le revoilà pour un nouvel adieu qu’il prend lui-même au second degré. Ses fans belges, de 7 à 77 ans ou presque, n’ont évidemment pas manqué le rendez-vous. Ce mardi, il s’est produit pour la 87e fois sur cette scène incontournable de la capitale. Ajoutez-y ce 11 octobre mais aussi les 2 et 3 février 2024 et il atteindra le chiffre rond de 90, quatre-vingt-dix si vous préférez. Non seulement, c’est un record absolu (et de loin…) d’un artiste bleu-blanc-rouge mais quel interprète et/ou groupe de langue francophone peut se targuer de remplir quatre Forest National en 2023 lors d’une tournée ? Personne. Sauf lui.
Il est le seul artiste ou groupe francophone à être capable de remplir Forest National à quatre reprises sur une tournée
À 77 balais, à peine sorti d’une angine qui l’a contraint à postposer deux représentations en France, le plus bougon des Français a visiblement repris du plaisir à être face à son public. En y mettant les moyens. Loin des clés USB qui dématérialisent le travail des musiciens, il s’est entouré pour ce show de vrais musiciens et musiciennes en chair et en os : guitare, violon, violoncelle, piano, batterie, cuivre,… De quoi offrir une couleur parfois pleine d’envolées parfois plus jazzy. Avec une mise en scène léchée dont nous vous laissons la surprise et qui prend toute son ampleur sur des titres forts comme « Vladimir Ilitch » ou « Verdun ».
Après la tempête dans un verre d’eau déclenchée par Juliette Armanet, il eut été étonnant que le chanteur de droite n’y fasse pas référence. Elle a été soft, sans ostentation mais a fait chanter le public : « Les Lacs du Connemara » ouvre et… ferme le concert. Où il revisite la grande majorité de ses multiples tubes.
” J’ai été obligé de faire un medley pour certains d’entre eux sinon le concert durerait huit jours “, glisse-t-il en forme de clin d’œil.
Ce n’est pas neuf. Même s’il occupe parfaitement la scène, Michel Sardou n’a jamais développé une chorégraphie à la Michael Jackson. Ce n’est pas dans ses derniers jours (enfin années…) qu’il va se lancer dans le disco. Même si “Être une femme “a fait bouger la salle. Sans oublier ce moment d’émotion et d’hommage à son ami Johnny dans une version perso de “Quelque chose de Tennessee“.
Une soirée entre nostalgie, la chanson française qui avait du fond, une ambiance quasi feutrée pour une grande salle comme Forest National et un public qui connaît les chansons par cœur mais qui, contrairement à la jeune génération, laisse le chanteur faire son métier et n’entonne pas un karaoké chaotique géant.
Moment d’émotion quand il rend hommage à Johnny Hallyday dans une version personnelle de « Quelque chose de Tennessee »
Des adieux comme on en redemande. Pour autant que ce ne soient pas les derniers…
Michel Sardou à Forest National
Nouvelle date : 2 février 2024 mais aussi 3 février 2024
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