
La formule du festival Africajarc reste la même : découverte de la culture africaine (musique, littérature, arts), un marché africain très couru, de belles rencontres, des contes, des stages, des ateliers… Le Togo est l’invité d’honneur de la 25e édition organisée du 19 au 21 juillet 2024 à Cajarc.
Rien ne change en 2024. Sauf un point essentiel. Les organisateurs du festival Africajarc proposent des concerts gratuits au bord du Lot, tous les soirs dès 18 h. Dix artistes et groupes différents se produiront au Théâtre de Verdure.
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Lamine Cissokho et Ami Yerewolo
Vendredi 19 juillet au Théâtre de Verdure de Cajarc, le public pourra voir sur scène Lamine Cissokho, le joueur de kora sénégalais. Inspirées de la tradition mandingue mais revisitées par des touches de jazz, de musique orientale et d’accords folkloriques nordiques, les chansons de Lamine intègrent diverses influences, explorant sans cesse les possibilités musicales de la kora.
Auteure-compositrice-rappeuse, productrice et créatrice du style Denfari, Ami Yerewolo crée une fusion qui lui confère une réelle singularité avec un rap énergique aux sonorités maliennes. Sacrée meilleure rappeuse en 2013 au Mali, elle s’impose et s’assure une place solide sur la scène musicale malienne avec un style unique mêlant le hip-hop aux influences mandingues qui ont bercé son enfance.
Baobab Music, c’est une formation musicale qui s’inscrit dans la pure tradition des rythmes, chants et danses d’Afrique de l’Ouest. Koku rassemble un collectif d’artistes africains de talent pour faire raisonner les sons des percussions lors du festival Africajarc, sur scène et en déambulations dans le village !
Nana Benz du Togo à Cajarc
Quatre artistes et groupes sont programmés le samedi 20 juillet au Théâtre de Verdure de Cajarc.
La terre, l’eau, le feu, l’air, la Nature : c’est le vaudou ! Nana Benz du Togo, ce sont cinq artistes togolais.es unis comme les cinq doigts d’une main prête à taper du poing levé sur la table et aussi à caresser la planète avec douceur. Ils prônent le respect de la planète et de ses habitants en anglais, français et en mina.
Elom 20ce est un « cogneur de l’invisible » : activiste panafricain, poète, rappeur, performeur, designer et cinéaste. Il utilise l’art comme un laboratoire pour fouiller le passé, questionner le présent et archiver le futur. Militant dès ses premiers textes, on découvre sur ses albums des morceaux aux flows percutants et saccadés suitant de notes jazzy et rythmiques afro traditionnelles.
Un OVNI débarque du Niger ! Une fusion électro-tradi qui déroute, c’est Studio Shap Shap ! Deux musiciens traditionnels aux instruments rares : les percussions Doumas puissantes de Mai Douma avec sa technique de pied unique, et les instruments à corde du grand soliste Ousseini. Accompagné par le groove d’Harobasse, le bassiste, et le piano aux mille samples de Sakina, chef d’orchestre, Studio Shap Shap vous embarque dans un voyage électro avec une vibe étonnante et singulière !
La musique mandingue de Madou Diakité est une musique que l’on ne peut qu’aimer. Le chant est très important, car il permet de raconter une histoire qui est bien souvent celle d’un peuple.
De Madagascar au Congo
Pour son dernier jour, le festival Africajarc présente deux artistes et un duo sur la scène du Théâtre de Verdure.
Un pied en Europe, un autre au Congo ou au Togo, le duo volubile Germaine Kobo & Bella Lawson dégage cette énergie solaire que l’on contracte avec une rare contagion. Fondée au fil des gigs, cette collaboration empreinte de liberté s’affranchit de tous les codes, sans céder à aucun compromis. Cette radicalité sonne comme une promesse sonore, un afro punk tribal, électro et folk, qui dessine les côtes d’une Afrique fantasmée.
Artiste renommée à Madagascar, Eusébia excelle en tant qu’autrice, compositrice, chanteuse, chorégraphe et danseuse. Fille de Jaojoby, figure de proue de la musique malgache, Eusébia foule les planches depuis l’âge de 11 ans et exprime à travers sa musique une vision authentique des valeurs de Madagascar.
Une voix pure, une guitare acoustique à peine amplifiée, c’est tout ce qu’il nous faut pour entrer dans l’univers poétique de Mamka Djidjolé.
Juste avant de revenir sur les lieux de son enfance, un ami lui offre une guitare. Elle aborde des thèmes variés comme le combat d’être une femme, l’identité de l’humain, le temps qui passe. Mamka Djidjolé chante dans différentes langues (en français, en mina sa langue maternelle, et emprunte des mots dans le linguala ou le wolof).
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