Parisienne d’adoption, Elsa Marin a mis neuf ans à accoucher de son premier morceau. Depuis, « Swivels » cartonne au Mexique, en Argentine ou encore en Colombie. Une création musicale empreinte de ses racines limouxines.
C’est le mercredi 14 février, jour des amoureux, qu’Elsa Marin a choisi de sortir son 2e single, Realities. « C’est un morceau qui honore la relation d’amour que l’on devrait chérir le plus au monde, mais que l’on fait passer en arrière-plan bien souvent… Celle que l’on entretient avec soi-même. » La chanteuse, qui a choisi pour nom de scène Els’y, est attachée aux symboles, parfois malgré elle.
Il a, en effet, fallu 9 ans à cette Limouxine établie à la capitale, pour sortir son 1er single, Swivels. Une gestation dont la durée surprenante est notamment liée aux aléas du Covid. « J’ai rejoint une chorale soul et RNB à Paris, raconte-t-elle. J’écrivais déjà des textes, et la chef de chœur m’a suggéré de me lancer. » Au fil des rencontres, Els’y monte un premier duo guitare-voix, avant de se tourner vers l’orchestration. « On s’est mis à co-créer jusqu’au confinement… Et puis certains musiciens ont choisi de changer de vie ; il a donc fallu recréer une équipe. »
À force d’allers-retours et de travail, Swivels a finalement été dévoilé au public lors d’un showcase intimiste, le jour de l’anniversaire de la chanteuse. Une date, là encore, riche en symbole, comme pour confirmer cette nouvelle étape dans la vie d’Elsa Marin. « Avant d’être chanteuse, je suis avant tout danseuse. Ces deux premiers morceaux sont un moyen pour moi d’aller au bout d’un rêve d’enfant. »
Un besoin de partage venu de Limoux
Une enfance passée au cœur de Limoux, ville phare en termes de cuivres qui imprègnent les deux premiers opus. « De Limoux, j’ai gardé cette notion de partage, de fête. D’ailleurs, un musicien limouxin m’a épaulée sur Realities. Dans cette ville, la musique est partout. Carnaval, Toques et Clochers, le Brass… C’est toujours avec beaucoup d’émotions que je reviens ici. »
Une envie de partage qui s’exprime jusqu’à la conception des clips. C’est en effet une campagne participative qui a permis de réaliser les deux vidéos illustrant les morceaux. « C’est d’ailleurs le public qui, lors du showcase, a voté pour le morceau qu’il voulait voir en clip. On va d’ailleurs lancer une 3e campagne participative pour produire celui de Cancan, chanson arrivée en 3e position. »
Els’y aime « co-créer, associer des gens pour chanter, filmer ou danser ». Si ses deux premiers singles sont en anglais, leurs tonalités rappelant la Nouvelle-Orléans ou les road trips à travers les États-Unis n’ont pas fini de séduire les amateurs de musique cuivrée, jazzy ou soul. Déjà, outre-Atlantique, le public semble conquis. Diffusé sur une plateforme ouverte aux radios du monde entier, Swivels cartonne au Mexique, en Argentine, en Colombie ou encore au Brésil.
Un succès que la chanteuse « ne s’explique pour le moment pas », mais qui confirme sans doute qu’elle a bien fait de s’accrocher à ce rêve d’enfance.
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