L’esprit de Justice, ce sont les deux fondateurs du groupe qui en parlent le mieux « Depuis le début, on a cherché à faire danser, pas forcément façon club, mais on a toujours eu en tête une sorte de projet disco, décliné avec des sons contemporains », confie Xavier de Rosnay. « Notre style est évidemment une régurgitation de Chic, de Parliament et de tous ces groupes cultes, parce qu’on s’inscrit dans la tradition française, fan de cette musique-là… », complète Gaspard Augé.
Huit ans exactement après leur dernier enregistrement, le duo star de l’électro sort un quatrième album nommé « Hyperdrama » qui donne immédiatement envie de taper du pied et de se trémousser. Un must d’électro ultra-puissante, sorte de disco du troisième millénaire. Justice, a entre autres collaboré avec le chanteur de Tame Impala, Kevin Parker, pour ce qui s’avère sans doute le morceau le plus vigoureux et le plus volontaire : « One Night / All Night ». La basse y est imparable et obsédante, mais ce n’est pas son seul attrait.
« La mélancolie a toujours été le point commun entre tous ces groupes étiquetés French Touch… French Touch entre guillemets, car les styles sont très différents entre Air, Daft Punk, Cassius et nous. Mais il y a quelques points communs, comme une certaine forme de romantisation », explique Xavier de Rosnay. « Sans qu’elles ne soient jamais narratives, il y a toujours suffisamment de contenu émotionnel et évocateur dans nos compositions. C’est pour ça qu’elles résonnent bien avec des images, des pubs, des films, des pensées, des rêveries… », ajoute Gaspard Augé.
La fin des frontières
Justice est aussi connu à l’international qu’en France. A la mi-avril, le duo ouvrait le festival de Coachella, près de Los Angeles, un des plus prestigieux rendez-vous musicaux planétaires. Le duo a enchaîné avec quelques dates au Mexique. Ils se produiront le 1er juin à Paris au We Love Green à Paris. Leur tournée estivale écumera l’Europe et les Etats-Unis, avant l’apothéose cet hiver à l’Accor Arena.
« Les frontières sont tombées très très vite, grâce à des groupes comme Air, Daft ou Cassius », poursuit Xavier de Rosnay. « Ce sont eux qui ont fait disparaître les barrières à la fin des années 1990 et qui nous ont offert la chance de tourner partout. Ce n’est pas surnaturel non plus. Grâce à internet, entre autres, la musique s’est mondialisée. Et quand on a commencé à se produire, le concept de groupe français avait fait long feu. On sortait un morceau, et tout le monde pouvait l’écouter en même temps. »
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L’album est dans sa première partie volontairement dansant, avec des titres comme « Neverender », « Generator » ou « Afterimage »; la seconde est plus aventureuse, plus surprenante avec même des sonorités jazzy dans « Moonlight Rendez-vous ». Kevin Parker n’est pas le seul invité, il côtoie Connan Mockasin, Miguel et Thundercat, des artistes très réputés que les garçons appréciaient et écoutaient avant d’enregistrer avec eux. « On a produit un vrai travail d’équipe, et non une suite de featurings prestigieux par fichiers interposés… », affirment-ils à l’unisson. En huit ans de réflexion, Xavier et Gaspard ont eu le temps de trouver le cocktail parfait.
« Hyperdrama » de Justice (1 album Because). Concert au Festival We Love Green, le 1 er juin à Paris.
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