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Qu’est-ce que l’on peut découvrir dans votre livre ?
Joël Favreau. Je n’ai pas l’outrecuidance de me prétendre historien, mais ce que je voulais apporter, c’est un témoignage sur l’influence que j’ai reçue de Brassens et je pense ne pas être le seul. L’influence que j’ai reçue avant de le connaître, puis de la période avec lui et celle d’après sa mort. Parce qu’il se passe quelque chose de très bizarre, chaque fois qu’il y a un événement autour de Brassens, il y a toujours une atmosphère spéciale. Et puis évidemment des anecdotes, qui ne sont pas des ouï-dire ou des choses que j’ai pu entendre quelque part, mais les miennes.
Vous avez accompagné de nombreux chanteurs, vous auriez pu écrire sur eux aussi. Pourquoi Brassens ?
Je crois que c’est l’être le plus exceptionnel parmi tous ceux que j’ai connus – qui n’étaient pas quand même n’importe qui. C’est vrai que d’accompagner Moustaki a été une période extrêmement heureuse dans les années 1968, 69, 70, on a vécu des choses que j’ai plaisir à raconter aussi. Mais Brassens, moi, il m’a aidé à grandir dès l’adolescence. Et une autre chose, lui qui est un sceptique, il m’a aidé à me méfier des idées reçues et des dogmes, et en même temps, il m’a aidé à rencontrer d’autres gens qui m’ont porté un peu plus loin dans une recherche de travail sur soi.
Vous continuez aussi à le chanter, dans un duo avec Rodrigue Fernandès notamment…
Oui avec lui ou avec d’autres accordéonistes et j’ai toujours été gâté. Dès le début, j’ai travaillé avec Roland Romanelli qui a arrangé mon premier album, j’ai travaillé pas mal avec Richard Galliano qui est quand même pas mal. Sur Brassens, j’ai écrit beaucoup d’arrangements avec toujours une liberté jazzy, tout en n’apportant pas trop de fantaisie à l’interprétation parce que quand même il ne faut pas abîmer.
Léo Favreau
Vous avez aussi écrit vos propres albums, pourquoi ne pas les privilégier ?
Ce sont des travaux parallèles, je suis ma propre voix vocalement, mais les occasions de chanter, c’est surtout de faire les concerts Brassens parce que les gens me situent plus facilement. Alors pour mes chansons, c’est plus difficile, on ne peut pas dire que je jouis d’une notoriété fantastique [rires].
On peut comprendre la scène, mais qu’est-ce que vous apportent ces moments de dédicace comme ce mardi à Aubeterre ?
Ça me fait marrer de me prendre pour un écrivain. Et ce bouquin est le meilleur que j’ai écrit de toute ma vie… Bon d’accord, c’est le seul [rires], mais ça me permet de rencontrer des gens et de dialoguer avec ceux que ça intéresse, ça me fait plaisir.
Dédicace et musique autour du livre « Quelques notes avec Brassens », de Joël Favreau, ce mardi 13 août de 11h à 12h30, à la librairie La Lisière à Aubeterre-sur-Dronne.
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