C’est un trio d’évènements programmés par la mairie, l’Ajar, l’Université des Savoirs Partagés et les Amis du Carillon, qui a rythmé la fin de semaine, à l’occasion de l’hommage rendu au saxophoniste de jazz Guy Lafitte, dans le prolongement de l’inauguration de l’exposition épistolaire qui lui est consacrée à la Manufacture jusqu’au 29 juin.
Vendredi soir, ce fut une passionnante conférence illustrée de photos et de vidéos donnée par Hugues Foca au théâtre municipal, ancien directeur pendant une décennie de la programmation du festival « Terre de Jazz » en pays de Garonne.
Après que Jean-Luc Escaffre (AJAR) et Monique Cachia (USP) aient présenté la soirée, pendant 40 minutes la vidéo projetée sur l’écran des souvenirs, ne fut que pur bonheur et un moment d’émotions intenses pour sa veuve Colombe, qui avait fait le déplacement jusqu’à Villefranche, chaleureusement applaudie par un public teinté de passionnés de jazz et de néophytes souhaitant connaître la vie de Guy Lafitte.
Et ils ne furent pas déçus tant, entre les commentaires éclairés d’Hugues Foca, les images et les sonores d’un riche fonds documentaire, sa vie entre 1927 et 1998 s’est déroulée telle une partition entre deux clefs de sol, au rythme effréné d’un accomplissement exceptionnel.
On a appris ses liens indéfectibles, ses engagements pendant la guerre dans les FTP et le maquis, plus tard dans la Franc-Maçonnerie, ses relations d’une amitié indéfectible, quoique parfois tumultueuse avec Hugues Panassié, les soirées jazzy du côté de Saint-Germain-des-Prés ou le fondateur du festival de jazz de Ramatuelle.
Il fut le créateur du Twist en France grâce à une musique reprise par Dick Rivers et les Chats sauvages, devenue « Twist à Saint-Tropez ».
Daniel Alogues raconta l’achat par la ville des collections Panassié grâce au flair de son maire Robert Fabre, le travail considérable effectué par Claude Théron pour enregistrer 8 disques, et ses souvenirs à Marciac « quand je me retrouvais au milieu de pointures du jazz, dont Guy Lafitte qui m’appelait affectueusement Petit ».
Le concert du Quartet de Paul Cheron, qui a joué un répertoire cher à Guy Lafitte avec ses musiciens a entraîné la salle dans cet univers.
Ce triptyque s’est terminé en beauté samedi soir par le concert du carillonneur américain Brunston Poon et ses airs de jazz qui ont empli la partition des touches rouges alignées des toits de la Bastide, tout un symbole pour rendre le plus bel hommage à Guy Lafitte, dont les archives incomparables reposent à jamais à Villefranche.
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