Elle avait fait un retour gagnant en 2019 après dix-huit ans d’absence. La Nuit du jazz revient ce samedi soir dans neuf lieux de la cité de la Toile. Une idée de sortie, voire de parcours culturel, de concert en concert.
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Douze ans d’absence
Pendant dix-huit ans, de 1989 à 2007, la Nuit du jazz était devenue un rendez-vous incontournable de la cité de la Toile. Puis l’événement annuel s’interrompt pendant douze ans, le Vivat, principal organisateur, lâchant l’affaire, mais aussi faute de bistroquets pouvant accueillir les groupes. Puis les mélomanes, qu’ils soient amateurs ou avertis, retrouvent le sourire en 2019 avec un come back de toute beauté. Leur satisfaction s’éteint un moment pendant les années Covid.
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Neuf boites de jazz
Pour cette seconde édition, de reprise donc, ce samedi 30 septembre, c’est la ville d’Armentières qui finance l’opération et l’association Jazz en Nord qui apporte son expertise et sa puissance de communication. L’événement est notamment organisé par Thierry Legrand, délégué général du festival Jazz en Nord, Jean-Michel Monpays, adjoint au maire, mais aussi les agents municipaux des deux services culture et développement économique. Neuf groupes de musique, soit cinquante artistes, sont au programme, à découvrir si on veut un verre à la main puisqu’ils s’installeront dans plusieurs bars et restaurants armentiérois, ainsi que dans le hall du Vivat, de 20 h à minuit (gratuit).
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Du ragtime au free jazz
Pour ce qui est des styles, on va bien entendu vibrer et graviter autour du jazz, mais au sens large. Car en plus des traditionnels trios, quartets ou quintets alliant contrebasse, guitare, parfois un banjo, batterie, piano et cuivres, d’autres formations, intégrant jusqu’à huit musiciens, distilleront du blues-rock (avec un harmonica en locomotive), du jazz manouche, du bebop (années 40 et 50), du swing, ou encore du « dixieland » (jazz originaire de La Nouvelle-Orléans). Pour s’échauffer les tympans et prendre le temps de choisir sa première « boîte de jazz », la soirée débutera avec l’Harmonie du commerce, dès 19 h sur le parvis du Vivat.
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Nos quatre coups de cœur
Parmi les groupes à découvrir, le Marc Ducarne quartet qui propose « un jazz humaniste et engagé », annoncent les quatre musiciens dans une formation classique : contrebasse, batterie, piano et saxophone. Un jazz énergique aux influences ethniques, prenant parfois les envolées planantes du free jazz.
Autre combo à ne pas rater, les Little Devils And The Shuffle Blue Flames In Athena. Ces cinq « petits diables » interpréteront un florilège de morceaux de tous styles blues : compositions maison et reprises. Influencés par le Chicago blues des années 50/60, les musiciens se disent attachés à transmettre l’ambiance des clubs de cette époque avec une légère dose de modernité.
À inscrire sur sa liste également, le groupe Spricka, un trio sur la base guitare basse batterie, reprenant des standards de John Coltrane, Charlie Parker ou encore Duke Ellington. Trois musiciens de talent, dont le batteur Thomas Grimmonprez, professeur au conservatoire de Douai, impressionnant par son toucher et la précision de sa frappe.
Et enfin, The French Rag, un jazz originel, explosif au service du swing et de la danse. Ses sept musiciens puisent dans les musiques des années folles jusqu’à celles d’avant-guerre, à grands renforts de trompette ou de planche à laver que l’on frotte avec des dés à coudre. « C’est du jazz, du vrai s’il en est, version années 20 et 30, un retour aux sources, dans les clubs », promet l’un des musiciens.
Du blues au jazz
The French Rag (du jazz à danser, swing, années folles)
L’Atelier de Mademoiselle, galerie Line-Renaud, 1ter rue de la Gare.
Saxtoy (cinq saxophones, une basse et une batterie, afrobeat, funk, pop…)
Le Terminus, 1 boulevard Faidherbe.
Marc Ducarne quartet (monté pour l’occasion, influences Coltrane, Lacy, Surman…)
La Taverne armentiéroise, 59 rue de Lille.
You Rascal Band (du Louis Armstrong mais pas que)
Le Bistrot de Géry, 2 chemin du pont Bayart.
Swing Tchavo (jazz manouche)
Le Vivat, 4 place Saint-Vaast.
Little Devils and the Shuffle Blue Flames in Athena (Chicago blues)
L’Auberge de l’abattoir, 121bis rue de Dunkerque.
Dixhits (pop-rock revisitée)
L’Héritage, 11 place du Général-de-Gaulle.
Gordon quintet (pop, funk, musiques latines…)
Le Crystal, 26 place du Général-de-Gaulle.
Spricka (standards de Broadway et grands jazzmen)
Le Vélo de Suzon, 12 rue du Maréchal-Foch.
«Whiplash» pour prendre le rythme dès vendredi
En préambule de la Nuit du jazz, samedi soir, une séance est spécialement programmée la veille, vendredi, à 20h30 au cinéma Lumières, rue Paul-Pouchain. Y sera projeté le film Whiplash, l’histoire d’un jeune batteur de jazz de 19 ans qui rêve d’intégrer un orchestre de prestige. Mais il doit d’abord affronter la concurrence et surtout, son professeur féroce et intraitable qui ne recherche que l’excellence.
Tarifs : 9,50 €/7 €50 €
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