
La Plessisvilloise d’origine, Karine Champagne, procédera au lancement de son nouvel album au Palais Montcalm de Québec.
C’est le 29 novembre dès 19 h 30 qu’elle offrira au public le fruit de plusieurs années d’efforts avec cet album qu’elle signe sous le nom de Jazzy Mama. En entretien téléphonique, elle a expliqué que cet album de 12 pièces de jazz met en vedette le scat qu’elle a étudié lors de sa maîtrise et de son doctorat en interprétation musicale à l’Université Laval.
À ce sujet d’ailleurs, la chanteuse auteure et compositrice ose dans son album les mélodies et les improvisations sans frontières. Avec ses expériences de vie, ses voyages et les différentes langues dont elle parle, elle propose un scat polyglotte qui sort des sentiers battus. Elle emprunte en effet les sons particuliers de ces langues pour les mélanger et offrir ainsi un voyage vocal, bref un vent de fraîcheur. Ainsi, outre le scat “traditionnel”, elle s’inspire de la turlutte, du yodle, mais aussi des sonorités particulières de l’allemand, du néerlandais ou encore le finnois.
Jazzy Mama, l’album, offrira ainsi aux auditeurs six arrangements de pièces de répertoire classique, revues et “jazzéifées”. Bach, Vivaldi et les autres sont donc intégrés dans son jazz, rendant tout le projet intrigant.
Les six autres pièces, de leur côté, sont des compositions de Karine qui portent des titres tels que C’est quand Mama, Adoucir la rage ou Affaire de mariage qui témoignent de sa volonté d’exprimer l’indicible. Elle y parvient avec les syllabes, les textures et l’élan musical qui révèlent l’essence émotionnelle. “Il y a de l’improvisation, mais des textes aussi”, ajoute-t-elle. Son jazz est bien personnel et reflète sa personnalité, lumineuse et joyeuse. Quant à son scat, il est également à son image, libéré et ouvert au monde.
Elle a choisi de lancer en grand, et dans un endroit exceptionnel, cet album qu’elle a mis quatre années de recherches et de création à réaliser. Karine produit elle-même ce spectacle auquel elle invite bien sûr les gens de la région. Ceux-ci seront en mesure de constater qu’elle a toujours cette passion contagieuse pour le chant et le jazz et que ses études ont permis d’amener sa voix à un tout autre niveau. “Je serai accompagnée de musiciens professionnels et de deux invités”, annonce-t-elle.
L’album, quant à lui, sera disponible dès le 28 novembre sur toutes les plateformes. Karine a choisi la diffusion numérique seulement, mais offrira lors de ses spectacles un objet d’art avec des photos, une explication de son doctorat et des scats.
Jazzy Mama, après cette prestation attendue au Palais Montcalm, aimerait bien venir à Victoriaville présenter directement aux gens du coin cet album dont elle est bien fière. Elle souhaiterait de plus avoir l’occasion de le proposer un peu partout à travers la province et ainsi faire vivre au plus grand nombre possible le jazz et le scat. “Tout le monde devrait chanter”, rappelle-t-elle en insistant sur le fait que ça fait du bien.
Outre sa musique, Karine enseigne le chant au Collège Jésus-Marie de Québec à des élèves du primaire et du secondaire. On peut aussi la croiser dans différentes écoles de la province puisqu’elle participe au programme culture-éducation. À ce moment, elle permet aux jeunes, lors de ses ateliers, de tenter le scat avec un “looper” ou un boucleur en français.
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