Comment est né le festival ?

L’association est née en 2003, avec Jazz en chai, que nous continuons d’organiser en plus du festival. L’année suivante est venue l’idée d’un festival, avec l’objectif de proposer, en dehors de la saison touristique, un festival jazzy pour les Bergeracois. Petit à petit, on a réussi à organiser un bel &é…

Comment est né le festival ?

L’association est née en 2003, avec Jazz en chai, que nous continuons d’organiser en plus du festival. L’année suivante est venue l’idée d’un festival, avec l’objectif de proposer, en dehors de la saison touristique, un festival jazzy pour les Bergeracois. Petit à petit, on a réussi à organiser un bel événement reconnu dans la région.

Budget, fréquentation… pouvez-vous donner quelques chiffres ?

Cette année, nous avons un budget d’environ 90 000 euros mais on a frappé fort pour avoir une belle édition pour les 20 ans. Normalement, on tourne plutôt autour de 60 000 euros. La fréquentation a toujours été difficile à estimer puisque le festival est en accès libre. À part l’année du Covid, où nous avons eu environ 3 000 festivaliers.

Justement, cette année, l’entrée sera pour la première fois payante…

Oui, en même temps, cela reste assez symbolique puisque nous avons fixé le prix à 2 euros. Cela nous permettra aussi de compter les visiteurs et de leur faire remplir un bref questionnaire pour savoir d’où ils viennent et comment ils ont entendu parler de nous. On n’exclut pas d’augmenter de prix d’entrée l’an prochain, car tous nos frais augmentent, on a perdu 20 % sur le budget annonceurs et on veut continuer de proposer une programmation de qualité. On espère que les subventions vont se maintenir malgré les difficultés des collectivités.

Quel est votre meilleur souvenir du festival ? Et le pire ?

Parmi les meilleurs, je citerais les concerts, au centre culturel, de Michel Jonasz, Manu Katché ou Nico Wayne Toussaint, qui nous fait le plaisir de revenir, cette année, pour un petit duo à l’extérieur. Et puis surtout le fait de voir le public nombreux et heureux, lors des afters à la Boîte de jazz. Le pire, c’était il y a trois ou quatre ans, quand un avis de tempête nous a obligés à interrompre le festival, un dimanche vers 16 heures.

Vous êtes président depuis quatre ans, vous pensez continuer ?

Pour l’instant, je reste à la présidence mais j’espère passer la main dans quelques années. Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon, car c’est extrêmement chronophage. Il faut y être tous les jours, être au courant de tout… Le festival, on le prépare depuis le mois d’octobre. Côtés bénévoles, nous sommes une vingtaine, un peu plus pendant le festival. Heureusement, ils sont rodés maintenant.