Plus de 200 000 visiteurs
Cette 46e édition de JIM (acronyme de Jazz In Marciac) va se dérouler du jeudi 18 juillet au dimanche 4 août : 18 journées qui devraient attirer pendant cette période, comme depuis longtemps, plus de 200 000 visiteurs sur le petit territoire marciacais. Cette évaluation est faite, paraît-il de manière précise, par l’opérateur Orange à partir des connexions téléphoniques émises ou reçues depuis Marciac…
Ces milliers de personnes vont déambuler dans le village avec des motivations diverses. Beaucoup, et notamment moult Palois et Béarnais, viennent « pour l’ambiance » ! Déguster, parmi les propositions multiples des échoppes gourmandes, du foie gras sur la place centrale arrosé de bons vins de terroirs en écoutant les concerts gratuits du festival « Bis », ce qui est, il est vrai, particulièrement agréable. Sur la grande place centrale, entourée de belles arcades où sont logés, en plus des commerces permanents, des étals temporaires de produits alimentaires ou artisanaux, sont programmés en effet chaque jour de 11h30 à 18 heures, sous une grande tenture qui protège du soleil, quatre à six groupes de styles très variés. Dans les autres festivals, cette offre « gratuite » s’appelle le festival « off ». Ici, et Jean-Louis Guilhaumon y tient, c’est le festival « bis » ! Quoi qu’il en soit c’est une bien belle et intéressante chose que ce bis. On y fait des découvertes de talents en devenir et on réécoute avec plaisir de vieilles connaissances brillantes. Chaque fois qu’il est programmé dans le « Bis », le bluesman palois de réputation mondiale, Nico Wayne Toussaint « met le feu » et vend des quantités impressionnantes de ses disques après sa prestation. Il se produira en 2024 les après-midi des 3 et 4 août. Autre surprise du Bis les 18 et 19 juillet : Yllies Ferfera, jeune et talentueux saxophoniste, dont les parents vivent à Pau…
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De grands concerts sous chapiteau
Changement de décor avec les « grands » concerts sous l’immense chapiteau de 6 000 places (assises et 10 000 debout !) dressé sur le stade municipal. Son installation est longue et… coûteuse. Sa location aussi. Ce chapiteau, on s’en doute, n’est pas facile à emplir ! Très rares sont aujourd’hui les « purs » jazzmen qui peuvent assurer un « plein » intégral d’un tel niveau. Programmer 18 soirées sous un intitulé global « jazz », en espérant attirer un maximum de spectateurs, est donc un défi auquel J.-L. Guilhaumon est confronté. Certaines soirées il n’y a « que » 3 000 personnes présentes ! Et le chapiteau paraît « dépeuplé » ! Pourtant tous les organisateurs de concerts de jazz en France rêvent d’une telle jauge… Alors que lorsqu’ils accueillent 500 ou 600 personnes, ils sont ravis.
Depuis quelques années JIM propose des « grands événement musicaux » hors du « pur » jazz pour attirer le grand public. Comme Sting en 2019 qui avait attiré 11 000 personnes. Cette année c’est Pink Martini et Vulfpeck, qui jouent le rôle de « locomotives » pour le concert inaugural le 18 juillet. Pink Martini a enregistré de nombreux tubes commerciaux et Vulfpeck est une formation qui « groove » grave, très appréciée du jeune public.
Ibrahim Maalouf, Emile Parisien, Richard Galliano…
Ibrahim Maalouf musicien très populaire, longtemps très proche du jazz, devrait lui aussi le 30 juillet faire le plein. Ainsi que le très populaire, mais plus très jeune…, Chris Isaak le 2 août.
Beaucoup d’autres propositions vont séduire les jazz fans. Comme Emile Parisien (un ancien élève des classes jazz du collège de Marciac) devenu un grand nom du jazz européen qui se produira le 19 juillet dans deux formules : une rencontre de son quartet avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse et en deuxième partie avec Les Egarés (formule originale : accordéon, saxophone, violoncelle et kora !). Les Egarés ont triomphé l’an dernier sous le chapiteau.
Autre belle surprise le 27 juillet : « New’Garo », une création en hommage à Claude Nougaro, disparu il y a 20 ans. Avec une incroyable « brochette » de musiciens et chanteurs venus d’univers musicaux variés. Dont l’étonnant « vocalchimiste » palois André Minvielle. En première partie : l’accordéoniste Richard Galliano qui a longtemps accompagné Nougaro…
Impossible d’évoquer toutes les soirées : programme complet et accès billetterie sur https://www.jazzinmarciac.com/.
Une quinzaine de concerts à l’Astrada
En 2011 une très belle salle de 500 places a été inaugurée à Marciac : l’Astrada. Confortable, à l’acoustique parfaite et… climatisée. L’Astrada propose pendant JIM une quinzaine de concerts à la programmation étonnante, originale et variée. À consulter sur le site de l’Astrada.
L’Astrada propose aussi un stage de danse à claquettes, qui fait le plein et dont la restitution, spectaculaire, a lieu le 26 juillet à 19h30 sur la place centrale. La dynamique paloise Valérie Charlot suit ce stage et elle donne pendant l’année des cours de danse swing à Aquiu (passage Carnot à Pau).
Mais JIM ce sont aussi des dizaines d’expositions réparties dans des galeries éphémères et permanentes. Des artistes palois y sont présents.
Le cinéma de Marciac, programme pendant le festival des films musicaux et des conférences autour du thème jazz et cinéma (notamment le 25 juillet à 17 h : « Clint Eastwood et le jazz »).
Sans oublier les balades autour du lac et du chemin de ronde féodal et l’obligatoire visite du musée « Les Territoires du Jazz ».
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