Un artiste, un univers chaque semaine : la Cave Poésie propose tout au long du mois d’août des concerts dans la cour de l’école Sermet, qui la jouxte au 71 de la rue du Taur à Toulouse. Chanson d’ici ou de Cuba, guitare flamenco ou jazz, il y en a pour tous les goûts.
La programmation estivale de la Cave Poésie accueille ce mardi 8 août Maël Goldwaser et Frédéric Cavallin, qui présentent jusqu’à samedi la « Dialectique du compás ». Le compás désigne une structure du temps qui se répète et sur laquelle se basent la danse, le chant et le jeu des musiciens de flamenco. Le guitariste Maël Goldwaser a puisé son inspiration dans les rythmes indiens pour composer cette nouvelle création avec le joueur de tablas Frédéric Cavallin. Cette « Dialectique du compás » – un titre emprunté au poète Serge Pey – sera illuminée par la virtuosité flamboyante du natif de Strasbourg, qui a étudié la guitare flamenca auprès de nombreux professeurs français et espagnols comme Manolo Sanlúcar, José Antonio Rodríguez, Juan Manuel Cañizares ou Victor Monge Serranito, avant de s’établir dans la région toulousaine et développer son art avec des artistes comme Stéphanie Fuster ou Guillaume Lopez.
La semaine suivante, du mardi 15 au samedi 19 août, verra le retour d’Irina González à la Cave Po, où elle avait présenté il y a six ans « La Gitana tropical ». Son nouvel album, « Tiempo » est un hymne à la vie et à l’artiste, toulousaine depuis 2012, qui se promène en toute liberté entre bossa et trova (chanson cubaine), entre chaloupés afro-caribéens et improvisations jazzy. « L’expression ‘‘pido tiempo’’ signifie quelque chose comme ‘‘Arrêtez !’’, expliquait-elle en mars dernier, avant de dévoiler son nouvel opus sur la scène du Taquin. Je voulais avec ce disque parler de ce qui ne va pas dans le monde, tout ce qui nous fait du mal. Je suis une optimiste et j’essaie de garder un regard positif sur les choses, car je sais qu’il ne suffirait qu’un peu plus d’amour et de respect envers notre planète pour que le monde aille mieux. » Passer une heure avec Irina González, c’est voyager sans quitter son siège et partager un moment d’une douceur et d’une délicatesse infinies.
La troisième semaine sera catalane et pop : Jur Domingo-Escofet et ses musiciens de la Cridacompany, retrouveront la rue du Taur, 18 ans après une première création et des tournées partout sur la planète. Le dernier disque du groupe, « Sangria », n’est pas un recueil de chansons à boire, mais au contraire un album très personnel et intime. Il suffit d’écouter des titres comme « Tango Bizarre » (« C’est un soleil noir / Un tango bizarre / Une danse à genoux /Dans la boue »…) ou le somptueux « La beauté d’Ava Gardner », portés par la voix chaude et profonde de Jur pour comprendre que l’on est en présence d’une personnalité hors-norme, d’un univers singulier et unique. La Cridacompagny convie la chanson, l’électro, la danse et le cirque dans un même élan artistique et émotionnel. À ne pas rater.
Enfin, la Cave Po proposera, le 26 août de faire « Un pas de côté » au son de l’accordina de Didier Dulieux et ses invités. Un « bal sans frontières » pour dire – déjà – au revoir à l’été.
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