Il semble surpris, presque gêné par ces deux minutes et 40 secondes de standing ovation. Certains fans sont émus aux larmes, d’autres ont enfilé leur plus beau tee-shirt Yoda. Ce vendredi 24 mai, avant-dernier jour du Festival de Cannes, George Lucas est accueilli comme une rock star sur la Croisette. Le créateur de « Star Wars » a rencontré son public dans une salle pleine à craquer du Palais des Festivals.
Avec ses grosses baskets blanches, sa chemise à carreaux et son pantalon large, le père de Dark Vador est revenu sur sa jeunesse et ses années passées à l’école de cinéma de l’université de Californie du Sud. « Le prof nous demandait : « Qui veut devenir réalisateur ici ? » Tout le monde levait la main et il ajoutait : « Eh bien personne ne le deviendra ». »
Mais George Lucas est têtu, il ne s’en cache pas. Il a dans un coin de sa tête tout un univers de science-fiction et obtient, après le succès de son film « American Graffiti », le financement de son projet. En 1977, « La guerre des étoiles » ne sort que dans trente-deux salles mais l’accueil est « tellement dingue » qu’il sera finalement projeté dans « plus de mille cinémas ». La suite, vous la connaissez.
« La musique, c’est la sauce secrète d’un film »
George Lucas est ensuite revenu sur la première écoute « orchestrale » de la musique imaginée par John Williams. « Je me suis dit « Oh mon Dieu ». Il ne faut pas lésiner sur la musique. Ça représente la moitié du film, c’est la sauce secrète. Et surtout, c’est la moitié la moins chère à produire ! » Derrière cette collaboration se cache Steven Spielberg himself. « Je discutais avec « Steve » et il me demandait quel genre de musique j’imaginais pour Star Wars. Je voulais que chaque personnage ait son propre thème. Il m’a suggéré le nom de John Williams mais je le trouvais trop jazzy. Puis il a commencé à jouer quelques notes au piano et ça m’a plu. »
Un monde sans Star Wars
« Le film « Yesterday » imaginait un monde sans les Beatles. Que serait un monde sans Star Wars ? », demande Didier Allouch au cinéaste de 80 ans. « Figurez-vous que ça a failli arriver ! » Il évoque ensuite la vente de Lucasfilm, sa société de production, à Disney. Une transaction de quelque 4 milliards de dollars. « Plein de mes idées ont été perdues mais c’est comme ça. Quand on arrête, on arrête. J’ai laissé les autres prendre ma place car j’aurais été trop vieux pour faire de nouveaux films. »
Aujourd’hui, il préfère passer du temps en famille, avec son épouse Mellody Hobson et ses trois enfants. Il quitte à peine le Palais des Festivals qu’il téléphone à sa fille en FaceTime depuis sa voiture. George Lucas recevra une Palme d’or d’honneur d’ici quelques heures. Reste à savoir qui lui remettra le prestigieux prix… Si certains misent sur Steven Spielberg, d’autres espèrent voir Mark Hamill, l’interprète de Luke Skywalker.
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