C’était une première. Sous un soleil généreux, installé sur la place de la République de Montcuq, le festival de chorales a rencontré un vif succès auprès du public qui avait pris place entre les deux cafés de la place. C’est à l’initiative de son président Martin Bygate et de son chef Jean-Marie Rodrigues que l’ensemble vocal montcuquois Viva Voce a eu l’idée de créer cet événement.
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Comparant le chant choral au bon vin produit sur le territoire, Martin Bygate a salué le mariage des différents cépages de chants, leurs assemblages, variés mais tous cultivés sur le territoire du Quercy blanc. Puis on est passés à la dégustation d’un cru vif et léger, gouleyant et agréable, mélangeant les époques, les rythmes, les styles et les langues, et toujours saupoudré d’une pointe d’humour. La chanson était l’invitée d’honneur de ce festival.
Des hymnes joyeux
Quatre chorales ont pu offrir une prestation de 30 minutes chacune. Le groupe de chants traditionnels Viure e cantar était placé sous la direction de Gérard Roussilhe. Il a célébré l’occitan et la transmission orale d’un répertoire ancien et populaire, avec une petite incursion vers l’Italie. Les Solétudians venaient de Fauroux, en Tarn-et-Garonne, et étaient dirigés avec conviction par Moira Hayward, avec Chris Hook au clavier. Là encore le programme était joyeux et faisait la part belle aux chansons, avec des changements de style et des tempos jazzy et dynamiques. Roquechoeur, la chorale de Roquecor, en Tarn-et-Garonne, dirigée au clavier par Erick Anselme qui replaçait au préalable les morceaux dans leur contexte, avait choisi le thème des oiseaux, et interprétait des tubes intemporels de Pierre Perret, Gilbert Bécaud, Barbara, ou la célèbre « Alouette » de Gilles Dreu. L’ensemble vocal Viva Voce montcuquois clôturait cette rencontre chorale très quercynoise avec Alejandro Céspedes Martin au piano. Le chef Jean-Marie Rodrigues avait lui aussi fait une sélection de chansons qu’il a réarrangées, allant avec bonheur de Michel Fugain à Nino Ferrer et Claude Nougaro, des airs archi-connus, fredonnés en sourdine par les spectateurs.
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Le morceau final a rassemblé sous la direction de Jean-Marie Rodrigues les 80 choristes des quatre formations pour interpréter l’hymne du Quercy blanc, véritable chant emblématique de ce territoire où Nino Ferrer a laissé son empreinte : l’iconique « On dirait le Sud », entonné et bissé avec ferveur par le public.
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