« La musique est rarement nommée mais elle fait partie intégrante des arts de la rue. C’est un peu le parent pauvre alors que c’est ce qui donne un supplément d’âme aux spectacles, et plus généralement au festival », livre Tiphaine Giry, la directrice du festival. À Fest’arts, elle a toujours eu une place de choix que ce soit dans la programmation ou lors des concerts qui, chaque soir, concluent la journée. « C’est historique », souligne Tiphaine Giry qui, cette année encore, fait la part belle aux musiciens.
« La musique est rarement nommée mais elle fait partie intégrante des arts de la rue. C’est un peu le parent pauvre alors que c’est ce qui donne un supplément d’âme aux spectacles, et plus généralement au festival », livre Tiphaine Giry, la directrice du festival. À Fest’arts, elle a toujours eu une place de choix que ce soit dans la programmation ou lors des concerts qui, chaque soir, concluent la journée. « C’est historique », souligne Tiphaine Giry qui, cette année encore, fait la part belle aux musiciens.
Une fanfare entre hip-hop et jazz
Trompette, saxophone, tuba, percussions et… un scratchophone. Le Jazz Combo Box est un brass band unique au monde. C’est la seule fanfare qui performe aux côtés d’un DJ, grâce à cet instrument portatif. De quoi apporter une touche contemporaine aux sonorités jazzy. Brieuc Bestel est aux platines depuis 2008. « Dans les fanfares, faut trouver l’originalité. Et nous, le scratchophone, c’est la cerise sur le gâteau. » Depuis, le groupe a traversé le globe. Brésil, Vietnam, États-Unis…
« Ça fait du bien d’entendre ces influences hip-hop. C’est une musique de rue, ça va logiquement avec un art de rue »
Cette semaine, la fanfare fait une halte à Libourne avec son spectacle « Scratch de rue ». Elle déambule dans les rues plusieurs fois par jour, et invite les passants. Si vous entendez, au loin, des cuivres en duel avec des scratchs hip-hop, vous êtes au bon endroit. Cet après-midi, le Jazz Combo Box descend la rue Gambetta, avec à ses trousses une foule de tout âge. Elle suit de près la fanfare, marche à son rythme. Amandine, la trentaine, trouve la combinaison originale. « C’est vrai que ça fonctionne plutôt bien ce mélange. » Le spectacle est participatif. Les festivaliers sont invités à chantonner la mélodie pendant certains morceaux. Le tout, avec une pincée d’humour de la part des musiciens. « Par-là, c’est très bien ! Par ici, ouais bof… » Julien, jeune fan de rap, apprécie cette initiative. « Ça fait du bien d’entendre ces influences hip-hop. C’est une musique de rue, ça va logiquement avec un art de rue. »
Des tambours célestes
« Mobile-homme », de la Cie Transe express, se revendique comme « le premier mobile d’art céleste au monde ». Créée en 1991, cette machinerie spectaculaire capable de s’élever à 50 mètres de haut a rapidement été repérée. « On nous a sollicités pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 1992, ce qui nous a donné une grosse visibilité », raconte Éléonore Guillemaud, codirectrice artistique de cette troupe originaire de la vallée de la Drôme. Depuis, ce spectacle, sorte de parodie des soldats de plomb, a tourné dans le monde entier : de la Russie à l’Australie, des États-Unis à l’Asie.
« Au début, on a commencé au sol puis, dans les arts de la rue, c’est parfois compliqué de voir. Alors on a commencé à jouer en montant sur les bancs, les poubelles et parfois même dans les arbres… Puis est venue l’idée de construire un mobile », relate la directrice artistique. Deux formats existent désormais : un 100 % au sol, et celui visible à Libourne qui se composera d’une déambulation à terre, histoire de bien remuer le public avec des sonorités plutôt swing, plutôt métissées, avant une envolée vers les cieux. Une troupe de sept joueurs de tambours et un benêt équipé de cymbales car aussi incapable de marcher au pas que d’apprendre à jouer du tambour. Sauf que dans les airs, celui-ci prendra une tout autre dimension…
« L’idée, c’est de revisiter à notre sauce de grands hymnes disco devenus intemporels qui rappellent à chacun une boum, un mariage, une soirée… »
Un anniversaire aussi disco que rock’n’roll
Générik Vapeur fête ses 40 ans ! La compagnie a décidé d’arrêter, non sans célébrer cet anniversaire en musique à Fest’arts. « Ce festival, c’est un peu notre famille », confie Pierre Berthelot, l’un des fondateurs. Pour l’occasion, la compagnie animera la dernière soirée avec Ta Mémé cowboy, une formation créée il y a deux ans par les musiciens de la Générik. La musique rock et live a en effet toujours fait partie des créations de la troupe, avec des compositions originales qui plus est. Ce sont elles que les festivaliers vont pouvoir entendre samedi soir dans un medley hommage. S’ensuivra un bal disco à l’esprit tout aussi rock par Ta Mémé cowboy. « On joue sur le ton de l’humour et de l’ironie. L’idée, c’est de revisiter à notre sauce de grands hymnes disco devenus intemporels qui rappellent à chacun une boum, un mariage, une soirée… » De quoi propager la fièvre du samedi soir chez les festivaliers…
Informations pratiques
Jazz Combo Box. Vendredi 9 août, 11 heures au parc de l’Épinette, 13 heures parking Madison, 18 h 30 esplanade François-Mitterrand.
Cie Transe express. Vendredi 9 et samedi 10 août à 22 h 30 sur les quais.
Générik Vapeur. Samedi 10 août, à 23 heures à La Centrale.
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