Avec l’été reviennent les concerts organisés par les Amis de la basilique de Brioude. Rendez-vous mettant le monument et son acoustique en valeur, ils ont débuté le 22 juin dernier avec le Quatuor Appassionata.
Anches hantées de découvrir Fanny Hensel-Mendelssohn
Le deuxième rendez-vous est fixé au mardi 25 juillet, avec le quatuor Anches hantées. » Une formation originale constituée de clarinettes et forte de plus de vingt ans d’expérience « , précise Jean-Louis Fonters, président de l’association organisatrice. Un ensemble qui, s’il ne néglige pas les compositeurs connus (Mozart, Beethoven, Verdi Dvorak…) a aussi choisi, récemment, de travailler sur des œuvres plus rares :
Ils ont enregistré un disque qui met en exergue la qualité des œuvres de Fanny Hensel-Mendelssohn. Une compositrice de génie née à une époque qui réservait aux femmes les rôles d’épouse et de mère et dont la carrière a souffert de la notoriété de son frère, Félix Mendelssohn.
Ce deuxième concert de la saison sera proposé pendant la Biennale d’aquarelle. L’occasion de souligner les liens entre les deux rendez-vous : » Pour nous, c’est gagnant-gagnant. La Biennale attire du monde à Brioude. Des gens qui potentiellement peuvent grossir les rangs de notre public. Et d’un autre côté, nous donnons aux festivaliers de la Biennale une proposition d’animation en soirée, quand les galeries ont fermé leurs portes. «
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Dimitri Naïditch et ses « chansons sans voix » d’Urkraine
Un artiste solo s’installera au piano sous les voûtes de la basilique, vendredi 11 août : Dimitri Naïditch. Il apportera une touche d’originalité dans une programmation qui fait la part belle à la musique classique. Né en 1963 en Ukraine, à Kiev, l’artiste a été formé dans l’ancienne union soviétique. En 1988-1989, il a remporté le concours national de piano de Vilnius (Lituanie), puis le concours international de Kalis (Pologne). Diplômé du conservatoire supérieur Tchaïkovski de Moscou en 1990, il finit par s’installer en France en 1991, où il vit toujours et poursuit ses activités de concertistes, tout en enseignant, depuis 1994, au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon.
S’il ne propose pas du jazz, Dimitri Naïditch a une approche très jazzy de la musique classique
Le 11 août, l’artiste présentera en grande partie son disque sorti en décembre dernier, Ukraine, les chansons sans voix. Un cri du cœur, une œuvre humaniste imaginée en réponse au drame que vit son pays d’origine, où se mélangent réinterprétations d’airs traditionnels et compositions mêlant adroitement jazz, classique et folklore.
L’Orchestre national Auvergne Rhône-Alpes au rendez-vous d’Haydn
Enfin, le traditionnel rendez-vous avec l’Orchestre national Auvergne Rhône-Alpes se tiendra le 31 août. La formation sera conduite par son ancien chef, Arie Van Beek, et accompagnée par un jeune violoncelliste soliste, Eric Moschetta.
À la demande des Amis de la basilique, l’ensemble interprétera le Concerto pour violoncelle et orchestre n°2 en ré majeur de Haydn. » En 2019, l’orchestre nous avait proposé le concerto n°1 « , rappelle Jean-Louis Fonters. Le reste de la programmation comprendra des pièces de Britten et Haendel.
Pierre Hébrard
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