Un air de déjà vu et de déjà entendu. Dès le générique de Beetlejuice Beetlejuice, les souvenirs affleurent. On retrouve côté musique ces arpèges et ces notes graves de synthétiseurs qui sentent bon les années 80 ainsi qu’un petit motif de cuivre que l’on retrouvait déjà dans la BO composée par Danny Elfman pour le film de 1988. Une BO liftée comme ses acteurs et que l’on a plaisir à retrouver.. On renoue avec des éléments effrayants : des voix spectrales et fantomatiques, des cloches funèbres, des morsures de trombones et de tubas, un thème de cor épique. Des ingrédients phares de la première BO de Beetlejuice mais aussi des films d’épouvante et de fantôme en général.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Il n’y a pas que les instruments de musique qui peuvent nous donner la chair de poule. Côté mélodique on retrouve un intervalle de deux notes caractéristique des films d’horreur, c’est le triton, cet intervalle de trois tons qui provoque toujours un certain malaise quand on l’entend. Comme si quelque chose clochait lorsque retentit cet intervalle que les musiciens du Moyen-âge nommait le diabolus in musica, le diable en musique !
Publicité
MAXXI Classique
4 min
Les tritons hantent la partition de Danny Elfman, on les retrouve notamment dans la ligne de basse jouée par les tubas et qui finit par former au final un grand arpège entêtant et très spécial. C’est un accord de septième diminuée, extrêmement tendu et dépressif ! L’accord de septième diminuée, c’est vraiment le cliché des films d’horreur et d’épouvante on le retrouve par exemple beaucoup, avec le triton, dans la musique du film Dracula de Francis Ford Coppola, musique du polonais Wojcech Kilar, souvenez-vous de ce thème de générique glaçant joué aux cordes…
MAXXI Classique
4 min
Le triton et sa forme développée sous la forme d’un accord ou d’un arpège de septième diminuée est également utilisé depuis des siècles dans le classique pour nous filer les chocottes ou dépeindre une atmosphère mystérieuse, magique ou inquiétante. On le retrouve par exemple dans l’ouverture de l’opéra Siegfried de Richard Wagner pour évoquer une forêt peu accueillante !
MAXXI Classique
3 min
Mais pourquoi chez Kilar ou chez Wagner, ces notes nous font peur alors que dans la musique de Danny Elfman elles nous donnent envie de nous trémousser ? Eh bien parce qu’il y a un autre paramètre hyper important en musique, c’est le rythme. En donnant un tempo rapide à sa partition jazzy et en faisant jouer une pulse entêtée au piano, et on a bien plus envie de danser et de rire que d’avoir peur !
Preuve que dans les années 80 comme aujourd’hui Danny Elfman s’accorde à merveille avec son compagnon de route Tim Burton, à savoir jouer avec les codes des films d’épouvante et de fantôme afin que l’on soient morts de rire !
MAXXI Classique
7 min
La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Festival Jazz » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de jazzmezencjazz.com est de débattre de Festival Jazz dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Festival Jazz », vous est volontairement proposé par jazzmezencjazz.com. Connectez-vous sur notre site internet jazzmezencjazz.com et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.