Que nous reste-t-il à faire dans ce monde où l’on entend en permanence les bruits des tambours de guerre ? En priorité ne pas se laisser tomber les uns les autres, et changer nos lunettes égocentrées pour regarder nos semblables avec des yeux remplis d’empathie, de bienveillance et de résilience absolue. Ce qui nous permettrait de mieux les accueillir dans un élan de fraternité. Cette Faim du monde (titre de l’une de leurs chansons) pourrait être le credo existentiel du groupe « Vis à Vies » qui se produira une fois encore ce mercredi 29 mai dans la salle du Petit Duc à Aix.
Celle-là même que Myriam Daups et Gérard Dahan, les fondateurs de la formation aixoise, dirigent avec humilité et sens du partage, offrant de fait une programmation éclectique souvent très jazzy dont chaque concert est aussi à voir en direct sur leur chaîne web. Marcher contre le vent (un autre titre) telle est leur démarche d’écriture et musicale, avec chaque année une marche supérieure qui semble avoir été franchie. Perfection du son, (à la régie Ludovic Mauri fait des prouesses) jeu de lumières bigarré signé Laurent Merle, l’écrin dans lequel se déploient les chansons de « Vis à Vies » est serti de pépites.
Avec pour accompagner la voix d’or de Myriam Daups qui n’a jamais aussi bien chanté, Gérard Dahan aux guitares, au chant par moments, à l’écriture musicale et poétique, redouble d’inventivité et de profondeur. La basse de Stéphane Dahan, fils de Gérard, offre un dialogue permanent avec les notes de son père et c’est précis, magnifique, puissant. Avec dans ce nouveau tour de chant la présence à la batterie de Zargan Stavron, musicien d’exception, qui ouvre des mondes nouveaux aux deux artistes principaux. Des mondes qui disent leur inquiétude face aux dérèglements écologiques où pleure l’Amazonie (Amazonie-Amagonie), deux mondes qui n’ignorent pas ses atroces turbulences, mais qui le font avec une légèreté formelle confondante.
Essentiellement des nouveaux titres
Myriam Daups offre des moments joyeux mais aussi poignants comme dans Tambour dans ma tête, et cette Ballade à Hugo donnée en rappel, qui est une des plus anciennes et belles chansons de « Vis à Vies » consacrée à leur petit-fils âgé aujourd’hui de… 20 ans. « Ton exil est un miroir où se reflète ton histoire« , chante-t-elle lors de ce concert tourné vers les autres, qui, nourri d’acoustique, d’électronique, de pop et de musiques du monde, est un grand moment, encore rehaussé par la mise en scène onirique d’Anne-Sophie Fayolle. Un concert composé essentiellement de nouveaux titres, dont l’énergie solaire touche à l’âme et au cœur.
Vis à vies : « Ce qu’il reste à faire ». Concert au Petit Duc, 35 rue Emile Tavan, le mercredi 29 mai à 20 h 30. Réservations et renseignements au 04 42 27 37 39, 06 70 32 90 69. Ou sur [email protected] et le site www.lepetitduc.net.
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