Après sa croisière très « jazzy », Novecento, il y a huit ans quasiment jour pour jour, André Dussolier foulait de nouveau la scène maximoise ce samedi soir au Carré dans le sillage de ses dates antiboises et monégasque.
Celui qui soufflera ses 78 bougies le 17 février prochain est une fois de plus apparu très en jambes, tout de noir vêtu, pour servir les textes de fines plumes telles que Hugo, Guitry, Baudelaire, Aragon, Jean-Michel Ribes, Michel Houellebecq, Roland Dubillard (le plus cité) et bien entendu Raymond Devos auquel le comédien emprunte le titre de son spectacle Sens dessus dessous créé il y a un an aux Bouffes parisiens.
Effets 3D et hologrammes
Une suite de saynètes par lesquelles on entre d’abord par la voix. Celle qui nous a déjà transporté dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, moult documentaires ou plus récemment Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci.
Une voix – et une langue – qu’André Dussolier sait manier à merveille. Jusqu’à rendre même ses silences hypnotiques.
Mais contrairement à d’autres « voix » telles Luchini ou feu Trintignant, le propos est ici renforcé par l’apport d’illustrations sonores aux petits oignons et surtout des astuces vidéos en 3D à couper le souffle.
Ainsi surgissent sans crier gare sur des paravents géants, moulures, colonnes antiques qui avancent, statue décapitée, ciel nuageux, Laurel & Hardy ou le bureau de l’Elysée.
La scénographie pousse l’expérience immersive avec l’ajout de personnages de synthèse et un Dussolier qui va parfois jusqu’à se donner la réplique face à sa… réplique en hologramme.
Le Crapaud et les présidents…
Le texte demeure malgré tout le maître étalon du spectacle avec ses sommets comme Le Crapaud signé Victor Hugo, poème joué au cordeau qui remuera quelque chose en chacun des spectateurs présents ce soir-là.
Plus léger, Le Mot et la Chose, poème galant du XVIIIe siècle composé par l’abbé de Lattaignant et qui fut autrefois succulente mise en bouche pour l’ami Jean-Pierre Marielle.
Même les présidents de la Ve République, de Giscard à Emmanuel Macron ont droit de cité à travers de brefs extraits de discours juxtaposés jusqu’à une conclusion signée… Coluche. Un clin d’œil humoristique venu encore abonder la complicité avec le public varois ce soir-là.
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